L’UFOLEP est engagée depuis plusieurs années dans une démarche citoyenne de transition écologique. Celle-ci implique notamment la préservation des écosystèmes et de la biodiversité, qui va de pair avec la pérennité de ses activités.
Les sports mécaniques s’attirent de nombreux contradicteurs en raison des nuisances qu’ils peuvent générer.
Celles-ci sont multiples et font l’objet de deux catégories :
Ces dégâts peuvent avoir des effets irréversibles pour les milieux naturels traversés, avec le risque de rendre ces lieux de pratiques inutilisables. Au-delà des conséquences écologiques, il existe également des conséquences économiques pour les communes. La remise en état des chemins a un coût.
Pourtant, les sports mécaniques ne doivent pas être stigmatisés. Utilisation de biocarburants, sensibilisation des pratiquants… Les initiatives ne manquent pas pour réduire les impacts de la pratique.
De plus, ses adeptes réalisent régulièrement des efforts spécifiques, notamment lors de l’organisation de manifestations.
En amont d’une compétition :
Repérer les initiatives alimentaires responsables (coopératives, paniers bio) susceptibles d’alimenter la buvette.
Durant la compétition :
Les déchets
Les fluides
Après l’événement :
Les mesures législatives
Pollution sonore :
Dans les règlements nationaux de sports mécaniques, la pollution sonore est réglementée.
Natura 2000 :
Afin de limiter l’érosion de la biodiversité, un décret relatif à l’évaluation des incidences Natura 2000 est applicable depuis le 9 août 2010.
L’évaluation des incidences (impacts sur les espèces animales, végétales et les habitats) a pour but de vérifier la compatibilité du projet de la manifestation sportive avec les objectifs de protection des espaces naturels des sites Natura 2000 (qui représentent 1776 sites, soit 12,9 % du territoire métropolitain. Les forêts représentent 35% des zones Natura 2000, tandis que les landes et milieux ouverts représentent 26%, et les zones humides 22%. Ces trois types de milieux peuvent concerner des lieux de pratique des sports mécaniques).
Cette évaluation des incidences Natura 2000 relève de la responsabilité de l’organisateur de la manifestation sportive.
Les activités concernées par l’évaluation d’incidences :
Le dispositif Natura 2000 repose sur un système de listes (deux types) qui déterminent les activités soumises à une évaluation des incidences :
La réglementation des listes locales demande aux associations sportives concernées par le dispositif de remplir un dossier d’évaluation des incidences (dossier type qui sera intégré dans le guide et dans le dossier de demande de déclaration d’organisation). Celui-ci contient les éléments suivants :
- Localisation et description de la manifestation.
- Evaluation préliminaire.
- Analyse approfondie.
- Mesures d’atténuation et de suppression des incidences.
Loi Warsmann :
Depuis 2012, la « loi Warsmann » permet de dispenser d’évaluation d’incidences sur les sites Natura 2000 certaines activités sous certaines conditions (engagements spécifiques). Pour plus d’informations :
http://www.ufolep.org/modules/kameleon/upload/Note_27_-12-2012_loi_warsmann.pdf
Pour vous accompagner :
- Guide méthodologique pour l’évaluation des incidences des manifestations sportives sur les sites Natura 2000 (informations sur le réseau des sites Natura 2000, les principes de l’évaluation des incidences, la méthodologie et les outils pour évaluer votre impact) : p.1 à 58 (PDF - 700 Ko) - p. 59 à 94 (PDF - 3131 Ko) - p. 95 à 122 (PDF - 3121 Ko) - p. 123 à 130 (PDF - 3126 Ko)
- Fiche technique « Evaluation des incidences Natura 2000 et sports de nature » par le pôle ressources des sports de nature (PRNSN) et les ateliers techniques des espaces naturels (ATEN) : http://www.ufolep.org/modules/kameleon/upload/1258_plaquette__eval__incidences_natura2000_V2.pdf