À la tête de l’Association nationale des élus du sport, Patrick Appéré, adjoint au maire de Brest, a initié la campagne « entretenons la flamme de Paris 2024 » face à la réduction annoncée du budget de l’État. Il évoque également le partenariat entre la Ville de Brest et l’Ufolep Finistère.
Patrick Appéré, le Stade Brestois brille en Champions League et les handballeuses jouent les premiers rôles en France et en Europe. Quel impact cela a-t-il sur la politique sportive municipale ?
C’est de l’ordre du rayonnement pour la ville, et une fierté pour nos concitoyens. Cela donne aussi envie de faire du sport, d’autant plus que ces clubs incarnent l’esprit brestois : jouer collectif et « mouiller le maillot ». Mais le fait qu’ils disputent la Coupe d’Europe n’a rien changé au montant des subventions municipales. Concernant le Brest Bretagne Handball, j’insisterai plutôt sur l’importance qu’a eu la construction d’une Arena de 4 500 places qui permet d’aller chercher des partenaires privés.
Quelles sont les grandes lignes de votre politique sportive ?
Nommé adjoint au sport en 2008, ma première initiative a été demander à l’UFR Staps de Brest une étude afin d’identifier les attentes des publics et les freins à la pratique. Nous avons défini un premier axe autour de la cohésion sociale et du vivre-ensemble, et créé un service Sports dans les quartiers. Celui-ci mène des actions d’éducation par le sport et d’animation de l’espace public, avec un objectif d’inclusion et de mixité sociale et un travail sur l’accessibilité mené avec les clubs.
Un deuxième axe porte sur la santé et le rôle essentiel de l’activité physique dans les thérapies et en prévention primaire. À cette occasion nous avons notamment découvert que le service oncologie du CHU possédait une salle de sport pour les patients atteints de cancer. Nous avons réuni tout le monde et élaboré une convention Mairie-CHU-Métropole-fac de médecine et Staps pour coordonner nos actions et lancé un programme Bouger pour Guérir, qui se poursuit en partenariat avec l’Ufolep et les actions de sa Maison sport santé vers le grand public.
Enfin, au quotidien, nous menons des actions en direction des publics cibles que sont les jeunes, les familles ou les seniors.
L’Ufolep est présente à Brest à travers les sections sportives des patronages laïques. Plus largement, en quoi est-elle un partenaire pour la Ville ?
Elle l’est justement en matière de santé et de sport sur ordonnance. Forte de ses programmes nationaux, l’Ufolep a joué un rôle de trait d’union entre les personnels de santé et les clubs quand nous n’arrivions pas à trouver comment faire ensemble. Les médecins ont naturellement orienté leurs patients vers l’Ufolep, qui sait accueillir les personnes éloignées de la pratique sportive.
Quelle est la vocation de l’Association nationale des élus du sport, que vous présidez depuis 2021 ?
L’ANDES est un lieu de débat, de partage d’expériences et d’échange de bonnes pratiques entre élus du sport, et une interlocutrice pour les fédérations sportives. Notre vocation est de trouver les « complicités » entre le mouvement sportif et les acteurs qui financent le sport, en notamment sur les équipements structurants et l’emploi dans le sport. C’est ce qui nous préoccupe aujourd’hui.
Pourquoi ?
Les équipements structurants reposent sur des financements croisés : ville, conseil départemental et région, et éventuellement l’État. Le report de la dette de celui-ci sur les collectivités va inévitablement peser sur la construction et la rénovation de ces équipements. L’autre sujet de préoccupation concerne les emplois aidés, devenus indispensables pour encadrer les activités et initier des actions. Trop souvent, les clubs doivent se séparer de ces jeunes quand cessent ces subventions. Tout s’arrête brusquement, alors qu’on présente le sport comme la solution à tous les problèmes : santé, obésité, cohésion dans les quartiers, insertion sociale… Les emplois jeunes, d’une durée de cinq ans, donnaient davantage de temps pour trouver des solutions. On a aussi vu les difficultés des clubs au lendemain des Jeux olympiques et paralympiques : outre le manque de créneaux, ils n’avaient pas les moyens humains de répondre à la demande et des centaines de milliers de jeunes et de moins jeunes sont restés à la porte. Un cauchemar, alors qu’un euro investi dans le sport en fait économiser treize aux finances publiques !
Au Salon des maires, l’ANDES a défendu le principe de 1 % du budget national consacré au sport. Puis elle a lancé en janvier la campagne « Ensemble, entretenons la flamme de Paris 2024 », auquel a fait écho le « Carton rouge à Bercy » du Mouvement sportif…
La part du budget consacrée au sport est aujourd’hui de 0,18 % et ce chiffre de 1 % est un totem indexé sur la part accordée à nos amis de la Culture. Il est assorti de la date de 2030, avec l’idée d’un cheminement. Il s’agissait d’alerter sur la réalité du financement du sport par l’État. Ce n’est pas nous qui creusons la dette ! Les maires et les parlementaires présents au Salon ont très bien reçu notre interpellation et beaucoup d’élus ont accroché le badge revendicatif au revers de leur veste. Ensuite, quand Bercy a joué ce coup fourré avec un amendement gouvernemental de dernière minute au Sénat, introduisant une restriction supplémentaire de 34 millions, nous avons publié notre tribune. Elle a contribué à une mobilisation qui a réuni l’ensemble du Mouvement sportif, des centaines de champions, les collectivités territoriales et le monde économique. On verra comment tout cela se terminera1, mais au moins avons-nous jeté les bases d’une prise de conscience.
Si la réduction du financement du sport par l’État est confirmée au niveau annoncé, quel impact cela aura-t-il sur votre politique sportive municipale ?
À Brest, nous avons en projet la construction d’un stade et d’un gymnase à 15 millions. Ces équipements qui seront en partie utilisés par les scolaires exigent des financements croisés avec la région (en charge des lycées) et le département (collèges). Si demain ces collectivités sont ponctionnées par l’État, ces projets pourraient être remis en cause. Concernant ensuite les subventions accordées aux clubs et associations, en Finistère et en Bretagne les collectivités s’efforceront de maintenir les budgets sportifs. Préserver les moyens de fonctionnement, et un peu d’évènementiel.
Concernant les évènementiels, il existe un projet de convention entre l’ANDES et l’Ufolep autour du Playa Tour…
L’idée est de faciliter la mise en contact des comités Ufolep et des communes intéressées par l’accueil de cette tournée d’envergure nationale. Au-delà, une convention permet toujours de mieux se connaître et d’avancer ensemble !
Pour finir, quels rapport l’ANDES entretient-elle avec l’Associations des maires de France et celle des maires ruraux (AMRF) ?
Ces structures sont généralistes quand nous sommes spécialisés. Nous partageons nos analyses, comme je le fais au sein de l’Agence nationale du sport avec David Lazarus, co-président du groupe de travail sport de l’AMF. Avec un souci commun, développer le sport et la pratique physique.
Propos recueillis par Philippe Brenot
(1) Le coup de rabot supplémentaire de 34,3 millions d’euros que le gouvernement Bayrou voulait appliquer au sport ne figurait plus dans la loi de finances finalement adoptée par l’Assemblée nationale début février.
Après une vingtaine d’ouvrages consacrés aux héros du Tour de France, Jean-Paul Vespini s’est intéressé à un cycliste surtout connu pour sa saga des Rougon-Macquart et son fameux J’accuse. Zola à bicyclette dévoile une facette méconnue de l’auteur de Germinal. Tout en entrelaçant le récit de cette passion vélocipédique et celui des dix dernières années de la vie d’Émile Zola – qui meurt le 29 septembre 1902 à l’âge de 62 ans, asphyxié par la cheminée de sa maison de Médan (Yvelines) –, Jean-Paul Vespini restitue cette fin de siècle où les têtes couronnées, les écrivains et les artistes s’entichent d’une « petite reine » à l’industrie naissante et encore hors de prix pour les classes laborieuses. En revanche, les préoccupations sanitaires sont déjà présentes et, pour le robuste Zola, pédaler est aussi un remède contre l’embonpoint et les palpitations. Jean-Paul Vespini termine par cette information touchante : deux jours avant sa mort, la dernière prose du plus célèbre écrivain de son temps est une courte lettre où il demande qu’« à partir du numéro du lundi 30 septembre » son exemplaire quotidien du Vélo soit adressé à son domicile parisien. Ph.B.
« Aujourd’hui j’ai 81 ans, je ne marche plus, j’ai perdu l’usage de la parole, j’ai des difficultés pour avaler et ma respiration sera bientôt atteinte. La dernière vague est en approche mais je ne vais pas lâcher maintenant, je vais raconter mon histoire. » Ainsi s’ouvrent des mémoires tapés avec deux doigts et enrichis des propres articles de Charles Biétry et de témoignages de confrères qui lui doivent souvent en partie leur carrière.
Après avoir rêvé jusqu’au Bataillon de Joinville d’une carrière de gardien de but, Charles Biétry fut le jeune journaliste de l’AFP qui annonça au monde entier la mort tragique des sportifs israéliens pris en otage lors des Jeux olympiques de Munich 1972. Mais il restera surtout celui qui, à partir de 1984, révolutionna à Canal + le traitement du sport à la télé en diffusant, entre autres, la Ligue 1 de football et le basket NBA : une révolution qui résidait aussi dans l’art de la mise en scène et la qualité du commentaire. Par la suite, Charles Biétry fut PDG d’Eurosport, président du Paris-Saint-Germain, et exerça diverses responsabilités à TF1, France Télévisions, L’Équipe TV et BeIn Sport.
Sans jamais s’apitoyer sur son sort, Charles Biétry use de la métaphore de la vague pour suggérer l’inexorable avancée de la maladie et introduire les chapitres racontant les coulisses d’un demi-siècle de spectacle sportif. Un grand pro, jusqu’à la fin. Ph.B.
« En 1967, j’avais 9 ans et j’habitais à Verdun-sur-Garonne, au cœur de l’Ovalie, le pays du rugby, ce sport merveilleusement complexe et plein d’amour », confie le scénariste de bande dessinée Jean Louis Tripp en exergue des Vents ovales, trilogie co-écrite avec sa cadette Aude Mermilliod. Le rugby n’est toutefois que l’arrière-plan d’un récit dont les deux premiers tomes ont pour trame l’émancipation de deux jeunes femmes dans une société encore corsetée par les conventions et les rapports de classe. Le troisième volume, lui, se focalisera sur l’écho rencontré par Mai 68 dans cette France rurale, symbolisé par l’occupation du stade d’un des villages rivaux au centre de cette tendre chronique. À noter : le tome 1 a obtenu le prix Bibliotèca du meilleur ouvrage de rugby.
Les volontaires des Jeux olympiques et paralympiques de Paris avaient déjà souvent une solide expérience d’engagement associatif dans le monde sportif et beaucoup étaient diplômés de l’enseignement supérieur, avec une mobilisation très forte des Franciliens. C’est ce qui ressort de l’enquête Injep publiée mi-janvier. Si la répartition par âge est assez proche de celle de la population française et la parité femmes/hommes respectée, les plus jeunes sont surreprésentés parmi les volontaires ayant participé aux seuls JO (35 % de 20-29 ans), tandis que les plus de 60 ans le sont (38 %) parmi ceux ayant cumulé Jeux olympiques et paralympiques. 97 % des volontaires se déclarent satisfaits ou très satisfaits de leur expérience et 70 % souhaitaient se (ré)engager dans une association sportive dans l’année.
Côté public, sept personnes de 15 ans et plus sur dix ont regardé au moins une compétition des Jeux olympiques, quel que soit le support (télé, ordinateur, tablette, smartphone), la proportion étant de six sur dix pour les Paralympiques. Les hommes, les plus diplômés, les 15-24 ans et les 70 ans et plus ont été les plus nombreux à suivre les Jeux de façon très régulière, tout comme les pratiquants d’une activité sportive ou les habitués des compétitions télévisées. Pour autant, près de trois personnes sur dix ne suivant habituellement aucun grand évènement sportif ont regardé régulièrement ou chaque jour les Jeux de Paris 2024. Ceci de manière plus intensive pour les JO, même si près de la moitié des personnes les ayant suivis très attentivement ont maintenu cette attention soutenue pour les Paralympiques : seul un « féru » des JO sur dix n’a pas du tout suivi ces derniers.
Selon une enquête flash réalisée en novembre 2024 par l’Injep auprès de 45 fédérations sportives, le nombre de licences est en hausse de 5 % sur un an : une proportion supérieure à celle enregistrée depuis Athènes 2024 au lendemain des Jeux olympiques et paralympiques. Moins directement concernée par les exploits des athlètes français l’été dernier, l’Ufolep enregistre pour sa part une progression de 6,7 %. Le tennis de table (+ 23 %) a visiblement capitalisé sur les exploits des frères Lebrun, et le badminton (+ 19 %) sur les titres de Lucas Mazur et Charles Noakes en parabadminton. La FF handisport affiche par ailleurs une hausse de 11 %, notamment chez les filles et les femmes, possiblement en lien avec les performances d’Aurélie Aubert en boccia. Alors qu’en dépit des exploits de Léon Marchand la natation affiche une quasi-stagnation – probablement en raison de la saturation des piscines – l’escrime (+ 19 %), le tir à l’arc (+ 15 %) et le taekwondo (+ 13 %) sont les autres grandes gagnantes de Paris 2024. L’enjeu pour ces fédérations sera de faire perdurer cet engouement, la FF escrime ayant en effet reperdu une grande partie de ses nouveaux licenciés dès l’année suivante lors des précédentes olympiades.
L’Ufolep quitte le réseau social X. Notre fédération ne peut cautionner les dérives xénophobes, sexistes, politiques, les discours haineux et la désinformation.
Aussi, l’UFOLEP comme de nombreuses associations, entreprises de l’information et syndicats tels le Mouvement associatif, le Monde, Médiapart, … clôture son compte et rejoint des plateformes alternatives comme BlueSky ou Mastodon.
En tant qu’échelon national et mouvement d’éducation populaire, nous invitons nos instances départementales, régionales ou associations à basculer aussi sur ces alternatives.
Pour ce faire quelques modalités pratiques
1️ - j’archive mes données de X
2️ - je crée un compte Mastodon et/ou Bluesky Social
3️ - quelques jours plus tard (une fois mes données X reçues au bout de 24-48h), je charge mes données sur la plateforme HelloQuitteX* afin d’être reconnecté·e à ma communauté
https://vimeo.com/1044334098?share=copy
4️ - je gèle mon compte au lieu de le supprimer si je suis une organisation / une personnalité qui risque une usurpation
Plus d’infos : www.ufolep.org
*projet science-citoyens composé désormais de plus de 30 personnes de différentes associations et organisations, quasiment toutes bénévoles, co-fondé par un laboratoire CNRS, la Ligue des Droits de L’homme, La Quadrature du Net, le SNJCGT, Nothing2Hide, On Est Prêt et Au Poste
L’Ufolep s'associe au « Carton rouge à Bercy » lancé par le monde olympique, en adressant une pénalité au Gouvernement qui souhaite réduire drastiquement (40 % !) le budget du sport.
En France, le mouvement sportif, c’est 3,5 millions de bénévoles, 360 000 associations et 36 000 communes mobilisés chaque jour pour permettre à plus de 20 millions de
Français.e.s de pratiquer le sport. Mais au-delà de ces chiffres impressionnants, le sport en France, c’est bien plus que de simples activités physiques :
Un lien social irremplaçable :
Les clubs sportifs sont au cœur de nos quartiers et de nos villages. Ils créent des espaces de solidarité, d’échange et d’appartenance dans chaque recoin de notre territoire.
Un pilier de la santé publique :
Grâce à la prévention de l’obésité, du diabète et des maladies cardiovasculaires, le sport réduit considérablement les dépenses de santé.
Un moteur pour la jeunesse :
Les éducateur.rice.s sportif.ve.s transmettent des valeurs fondamentales de respect, de discipline et de dépassement de soi. Ils et elles jouent un rôle clé dans une société où nos jeunes ont tant besoin de repères.
Un rayonnement national et international :
Grâce au sport, la France a brillé lors des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, un événement qui a rassemblé les Français.e.s et démontré la puissance de notre Nation. Sans les clubs et leurs bénévoles, ces succès n’auraient jamais vu le jour.
Une triple peine inacceptable
Aujourd’hui, pourtant, le sport français et ses acteurs.rice.s subissent une triple peine :
– Une baisse drastique du budget de l’État alloué au sport.
– Une diminution des subventions accordées par les collectivités locales.
– Le désengagement des sponsors qui s’éloignent faute de soutien structurel.
Pire encore, le gouvernement propose une réduction de plus de 40% du budget du sport, qui est déjà le plus faible de tous les ministères.
UN CRI D’ALARME !!
Cette décision est une injustice majeure :
– Couper 40% du budget, c’est sacrifier nos clubs, nos associations et l’accès au sport pour toutes et tous.
– C’est ignorer le rôle du sport dans la lutte contre les inégalités et les défis de santé publique.
– C’est mépriser les millions de bénévoles, d’éducateur.rice.s et de sportif.ve.s qui, chaque jour, œuvrent pour un avenir meilleur.
Le sport n’est pas une simple ligne comptable ni une variable d’ajustement budgétaire.
Le sport, c’est une société qui vit mieux, qui rassemble, et qui avance ensemble.
Un appel à la mobilisation
Nous lançons un carton rouge à Bercy. Nous appelons tous les acteur.rice.s du sport, les citoyen.ne.s et les élu.e.s à se mobiliser pour défendre ce qui fait battre le cœur de notre pays.
L’UFOLEP s’associe au Collectif de Défense des Loisirs Verts pour la 31ème édition des Journées des chemins.
Ce rassemblement vise à sensibiliser l’opinion publique concernant la disparition des chemins et à réhabiliter l’image des pratiquant.e.s de loisirs verts. Dans toutes les régions, les randonneur.euse.s pédestres, les vététistes, les cavalier.e.s, les pêcheur.euse.s, les chasseur.euse.s seront donc invité.e.s à agir pour rétablir des itinéraires qui disparaissent faute d’usage ou d’entretien.
L’UFOLEP s’investit dans cette opération dont les objectifs sont multiples à l’heure où la préservation de la planète est un enjeu majeur de notre société. En participant aux journées des chemins, les particuliers, associations, élu.e.s locaux, œuvreront à la promotion d’une attitude éco citoyenne, à la sensibilisation de l’opinion publique sur la nécessité d’entretenir les chemins sous peine de les voir disparaître, à la promotion d’un partage citoyen des chemins entre les différents usagers, à la levée des préjugés sur les pratiquant.e.s de loisirs verts motorisés dont le comportement est trop souvent décrié et à la défense de la liberté de circuler sur les chemins, quel que soit le moyen de locomotion.
Ce sont autant de défis qu’il faudra relever ensemble lors de cette manifestation !
Les Rencontres nationales Ufolep des Commissions nationales sportives (CNS) et Groupes de travail (GT) se sont déroulées les 11 et 12 janvier 2025, au CISP Ravel, à Paris.
Au-delà d’un rendez-vous « classique » dans le paysage Ufolep, il s’agit d’un évènement fédérateur, synonyme d’engagement associatif et de mobilisation de nos bénévoles référents pour nos activités fédérées qui prend tout son sens, en ce début de saison. Ce rassemblement s’inscrit à une fréquence de tous les 2 ans et mobilise plus de 150 participant.e.s issu.e.s des multiples familles d’activités Ufolep (gymniques, sports co, sports mécaniques, activités nautiques, sports de raquettes, de glisse, de précision, de modélisme, des arts martiaux, de plein air …).
Piloté par la Vie sportive Ufolep, Natacha Mouton Levreay, Vice-présidente Ufolep et Isabelle Jacquet, Secrétaire nationale Ufolep ont, dans un préambule politique, rappelé l’objectif principal de ce rendez-vous : accompagner au mieux nos 188 bénévoles engagé.e.s avec 60 femmes et 128 hommes dont 81 nouvelles candidatures qui sont venu.e.s étoffer nos équipes. Sans compter, généreusement, Ils et elles font vivre « Tous les sports autrement » à travers les 50 compétitions nationales qui rassemblent 17 000 participant.e.s et mobilisent 65 comités départementaux.
Après un état des lieux, des publics investis et adhérent.e.s de la fédération sur plusieurs années, présenté par Ludovic Trézières, DTN Ufolep, l’évènement de deux jours s’est donc structuré pour ce faire autour d’ateliers visant le renforcement des compétences des acteur.rice.s clés et l’atteinte des défis de la mandature 2024 – 2028 formalisé par le nouveau Projet Sportif Fédéral.
Ainsi se sont succédés des ateliers animés par les membres de la direction technique nationale associés aux élu.e.s de la Commissions Nationale Vie Sportive (CNVS) dans les domaines de l’engagement associatif, de la réglementation sportive, de l’honorabilité, de la communication, de la formation, des partenariats, de l’innovation et bien d’autres encore.
A la clé, de nombreuses discussions et échanges émanant de ce programme entre paires sur les bonnes pratiques des un.s et autres qu’il s’agisse d’animation de réseau, de valorisation et de reconnaissance des actions menées ou encore de recrutement d’adhérente.s, ou enfin d’organisation logistique et pragmatique sur les évènementiels Ufolep à tous les échelons.
2 jours qui furent l’occasion d’échanger, de partager et de travailler avec des acteur.rice.s ressources, les référent.e.s et les responsables d’activités, les élu.e.s et les techniciens de l’Equipe nationale. Au-delà des enjeux : d’accompagnement et d’outillage ce moment a été l’occasion de s’appuyer sur leurs ressentis et de les doter de tous les outils techniques facilitateurs de la mise en œuvre des projets terrains.
Lors d’une soirée conviviale a été organisé une remise des diplômes de reconnaissance pour celles et ceux qui s’engagent quotidiennement pour leurs clubs et nos licencié.es.
Dans la dynamique post olympique, toutes et tous s’attellent à la préparation et l’organisation des finales nationales 2025 qui débutent d’ores et déjà fin janvier avec le Championnat National Individuel GRS) les 25 et 26 janvier 2025 à Landerneau (29) suivi de près par le Championnat National Cyclo-Cross, qui sera quant à lui, à Wallers Arenberg (59) les 8 et 9 février.
Un bilan plus que positif et des perspectives prometteuses en ce début de mandature avec ce premier rassemblement Ufolep 2025 !
Plus d’infos sur www.ufolep.org
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