Marcher avec un gilet ou un sac lesté : le rucking (dérivé du terme allemand « sac à dos ») est parait-il la dernière tendance parmi les marcheurs cherchant à repousser leurs limites1. « Cette pratique fait surgir en nous l'image du légionnaire marchant sous un soleil de plomb avec un sac de 40 kg dans le dos », sourit le Dr Jean-Jacques Pik, membre de la commission médicale de l’Ufolep, qui a lui-même a récemment « avalé » sur le chemin de Compostelle 150 km et 3 500 m de dénivelé positif avec un sac de 12 kg, soit 1/6e de son poids corporel : « Par inexpérience, j’avais trop chargé mon sac et j’en garde un très mauvais souvenir musculaire ! »
Sur la base d’une petite revue de presse médicale, Jean-Jacques Pik estime l'intérêt du rucking en sport-santé « nul, voire contre-productif », en raison de « trop de charge articulaire sur les hanches, les genoux et la voûte plantaire. Côté épaules et dos, on ne voit pas non plus quel bénéfice attendre, et la statique rachidienne peut s'en trouver aggravée. Une augmentation du régime énergétique de la marche est probable, mais pourquoi faire si pénible quand il suffit d'introduire un peu de dénivelé ? Ou bien de choisir la marche nordique, en amplifiant si l’on veut l'effort des membres supérieurs par un système de ressort. » Ph.B.
(1) Le Monde du 24 janvier.
Parcours ninja, bowling, trampoline, minigolf, karting, laser game… « Les vastes complexes de loisirs multiactivités essaiment sur le territoire. Plébiscités par les familles, ces nouveaux modèles de divertissement connaissent un succès croissant et une belle rentabilité » explique Le Monde du 13 avril. Ce phénomène, Vincent Philippe, fondateur de l’observatoire des nouveaux lieux de loisirs en ville Funfaircity, en résume le business model : « Vous prenez beaucoup de mètres carrés – 5 000 au minimum –, de préférence en zone périurbaine ; vous installez au moins quatre attractions différentes, avec la possibilité de les faire évoluer au fil du temps ; vous créez un espace de restauration et vous pouvez accueillir des familles au grand complet. » La plupart des marques phares, SpeedPark (19 établissements), Games Factory (13), Metropolis (8), La Tête dans les nuages (8), 1055 (6), Koezio (5) ou Nikito (photo), prévoient d’ouvrir de nouveaux lieux dans l’année. Et plusieurs d’entre elles appartiennent au groupe Hadrena, qui exploite 150 sites en Europe et aux États-Unis et a pour actionnaire le controversé homme d’affaires conservateur Pierre-Édouard Stérin.
Tandis que la santé mentale a été déclarée Grande Cause nationale 2025, l’équipe pédagogique nationale (EPN) secourisme de l'Ufolep propose désormais une sensibilisation de 6 heures en direction du grand public. Pour l’animer, les formateurs aux premiers secours citoyens (PSC) peuvent dès à présent postuler pour suivre une formation complémentaire consistant en une sensibilisation de 6 h suivie de 2 h en distanciel et de 5 h pour s’approprier les outils Ufolep : tutoriels, flyer, affiche, jeu de puzzle…
Cette sensibilisation se veut complémentaire de la formation de secouriste en santé mentale plus poussée (12 heures) de l’association Premiers Secours en Santé Mentale France. L’objectif est que les personnes sensibilisées par les formateurs Ufolep soient en mesure d’identifier les signes de leur propre santé mentale, d’optimiser leur état et, si besoin, sachent se tourner vers des groupes d’entraide mutuelle ou des professionnels de santé.
Le ministère des Sports a publié une version actualisée de son guide « Laïcité et fait religieux dans le champ du sport ». Dans une première partie, six fiches apportent toutes les précisions nécessaires sur « la liberté religieuse et celle de manifester sa religion », « la laïcité », « le principe de neutralité » et son « application » par les fédérations, ligues professionnelles et établissements publics sous tutelle, et enfin son « respect » par les clubs sportifs. Une deuxième partie détaille ensuite dix cas pratiques. L’Ufolep salue la qualité et la clarté de ce guide, alors que la question du port du voile sur les terrains de sport a donné lieu à des prises de positions discordantes entre les ministres des Sports, de l’Éducation nationale, de l’Intérieur et de la Justice, ou encore la proposition de loi déposée par le sénateur (LR) Michel Savin. À noter : François Bayrou a annoncé le 18 mars que le gouvernement inscrira « dans les meilleurs délais » à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale la proposition de loi interdisant le voile islamique dans le sport, tandis que la « ligne » du gouvernement était précisée dans la foulée par Aurore Berger, ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes :« Aucun signe religieux ostentatoire ne doit être porté lors des compétitions sportives. » Pour sa part, l’Ufolep invite ses comités et associations à se référer au guide du ministère des Sports, à télécharger sur www.sports.gouv.fr
Depuis 2020, l’Ufolep s’engage pour le développement moteur et l’éveil physique des tout-petit.e.s (0-3 ans) à travers son programme Ufobaby.
Avec 85 comités départementaux impliqués et plus de 400 associations mobilisées, elle poursuit sa mission : offrir aux enfants et aux familles un accès à l’activité physique dès le plus jeune âge !
La période des 1 000 premiers jours de l’enfant est à la fois un moment unique de développement intense impactant pour sa vie future et une période de grande vulnérabilité. Ainsi, la santé, le bien-être et le sentiment de confort dans son corps se pensent dès le plus jeune âge, et l’activité d’éveil y concourt largement.
Dans cette dynamique, en 2024, a été lancée la 1ère édition de cette Quinzaine Nationale Sport et Petite Enfance Ufolep. Inscrite dans le cadre de la Grande Cause Nationale de l’année 2024 à l’occasion de l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris, cette première édition était symbolisée par la promotion de l’activité physique et sportive en France.
Suite à sa réussite, l’événement a été reconduit et revient donc du samedi 24 mai au dimanche 8 juin 2025, partout en France (hexagonale et outre-mer). Comités et associations sont donc invités à se mobiliser pour organiser un ou plusieurs événements sur leur territoire, et soutenir ainsi le développement moteur du jeune enfant et de la parentalité.
Pour ce faire, de nombreuses ressources sont à disposition via un padlet dédié, un kit de communication et une page dédiée sur le site fédéral avec notamment le lien vers le formulaire d’inscription, ainsi qu’une carte interactive retraçant l’ensemble des événements partout en France (hexagonale et outre-mer)
Pour rappel, cette 2e édition de La Quinzaine est également ouverte aux structures non affiliées à l’Ufolep. Cette Quinzaine valorise et mobilise la mise en mouvement des tout-petit.e.s, et soutient la parentalité avec une communication nationale sur le dispositif Ufobaby. Elle sensibilise les partenaires institutionnels et offre ainsi une belle visibilité aux associations Ufolep.
Alors, préparons-nous à bouger tous.tes ensemble tout au long de la Quinzaine Nationale Sport et Petite Enfance !
En réponse aux grands défis environnementaux, sociaux et sociétaux de ce siècle,15 engagements écoresponsables communs aux organisations sportives ont été priorisés et formalisés par le ministère des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative en partenariat avec WWF et ont été inscrits sur 4 ans dans le plan de sobriété énergétique du sport.
Il s’agit par cette charte pro active, d’éviter des mesures subies et, plus largement, d’engager les acteurs du sport dans une démarche volontaire de développement durable et de préservation de l’environnement. Le terme d’écoresponsabilité englobe l’ensemble des notions autour des termes développement durable et désigne plus précisément le fait d’intégrer dans l’organisation de son activité une démarche visant à minimiser ses impacts environnementaux tout en maximisant ses impacts sociaux ou sociétaux.
Cette démarche fait écho et réponse à l’accélération du dérèglement climatique, que les dernières années ont rendu particulièrement perceptible. La montée en puissance de la transition écologique est donc un impératif pour tous les secteurs économiques même si à l’échelle du pays, le secteur du sport représente moins de 1% de la consommation énergétique totale. En fait, son poids économique, et plus encore sa visibilité médiatique et symbolique, lui confèrent une responsabilité toute particulière !
A cet effet, un travail de collaboration a été mené depuis 2022 entre les services du ministère en collaboration avec le Comité national olympique et sportif français (CNOSF), l’Association nationale des ligues de sport professionnel (ANLSP) avec également le club des référent.e.s Développement durable (DD).
A cette fin, des outils ont été créés pour élaborer et faciliter la mise en œuvre des plans d’actions des organisations signataires qui doivent être rendus d’ici juin 2025 et ainsi procéder à une première évaluation de la mise en œuvre de la charte en septembre 2026.
Pour rappel, la précédente charte des 15 engagements écoresponsables signée des organisateurs d'évènements à horizon 2024 datait de 2021.
L’Ufolep prend toute la mesure de son rôle et de son devoir d’exemplarité en la matière, notamment du fait de sa participation à l’exécution de missions de service public. L'Ufolep a adopté la charte lors de son comité directeur national du 26 avril 2025 avant la signature officielle. Ainsi l'Ufolep s’engage en signant cette charte à contribuer et à façonner durablement les comportements et habitudes de ses comités et clubs affiliés ou agréés, partenaires et prestataires.
Plus d’infos : www.ufolep.org
Chaque année, les comités départementaux et régionaux de l’UFOLEP ouvrent un moment incontournable de leur vie associative : les Assemblées Générales. Au-delà d'une simple obligation statutaire, ces rendez-vous annuels incarnent pleinement l’esprit associatif, conjuguant démocratie interne, transparence et convivialité.
Durant ces AG, chaque comité rend compte de son action passée, présente ses bilans (moraux, financiers, d'activités) et trace les grandes lignes de ses projets pour l’avenir. C’est aussi l’occasion de valoriser concrètement les engagements des bénévoles, de partager les réussites collectives et de donner à voir les nombreuses actions menées tout au long de l’année, que ce soit en faveur du sport-santé, de l'inclusion, de la dynamique des territoires, de l'éducation ou encore de l’égalité femmes-hommes.
Plusieurs assemblées se sont déjà tenues avec succès, notamment celles de l’UFOLEP Bourgogne Franche-Comté, Loire, Auvergne-Rhône-Alpes, Gers, Loir-et-Cher et Loiret, reflétant pleinement cette dynamique associative et la diversité des projets réalisés dans les territoires.
Ces assemblées sont des moments privilégiés où la convivialité et l’esprit collectif prennent tout leur sens, permettant ainsi à chacun et chacune de mesurer l’impact positif du sport pour toutes et tous sur les territoires.
Prochaine étape : l’Assemblée Générale nationale 2025 au Creusot !
Un temps fort pour fédérer les énergies, enrichir les échanges entre comités, et poursuivre ensemble l’ambition d’un sport associatif solidaire, éducatif et citoyen.
Soyez au rendez-vous pour bâtir ensemble le sport de demain !
La mise en place des Projets Sportifs Fédéraux (PSF) représente une condition du soutien par l'Agence nationale du Sport dans le cadre du développement des pratiques sportives sur l'ensemble du territoire. Ces projets ont pour objectif de placer les fédérations sportives au cœur du dispositif de développement, en leur offrant la possibilité d'adapter la stratégie fédérale à l'échelle locale.
A cet effet, l’Ufolep a engagé une réflexion collective et participative tout au long de l’année 2024 impliquant le comité directeur national, ses comités départementaux et régionaux qui ont ainsi pu formuler leurs propositions et engagements en fonction des priorités de la mandature. Le fruit de cette démarche participative et inclusive donne une vision fédérale qui fait consensus pour un PSF actualisé, enrichi mais qui confirme le maintien des objectifs définis dès 2021.
Ce projet vise à renforcer l'accessibilité aux pratiques sportives et à dynamiser la vie associative Ufolep sur l'ensemble des territoires. Grâce à un processus de consultation large, l'Ufolep a pu identifier les besoins spécifiques de ses adhérent.e.s et associations et proposer des actions concrètes pour favoriser la pratique sportive, tout en intégrant des valeurs essentielles telles que l'égalité, l'intégrité et l'inclusivité.
Ainsi, l’Ufolep, à travers son nouveau Projet Sportif Fédéral (PSF), réaffirme son ambition de fédération citoyenne et humaniste, qui marque ainsi une étape importante en ce tout début de nouvelle mandature.
Il s’agit de rendre les activités physiques et sportives accessibles à tous les publics, des plus jeunes aux plus âgé.e.s. Pour ce faire, proposer à la fois des activités adaptées, du sport-santé, bien-être, des pratiques loisirs, des activités compétitives et des événements sportifs grand public.
Ce PSF incarne également la volonté de l'Ufolep d’accompagner l’évolution du sport en France, en plaçant l’humain au cœur de chaque action tout en favorisant l'inclusion, l'accès au sport pour le plus grand nombre et en répondant aux enjeux de société actuels aux côtés des acteurs institutionnels nationaux tels l’Agence Nationale pour la Cohésion des Territoires, la CPAM, l’Agence Nationale des Chèques Vacances, les ministères chargés des Sports, de l’Egalite, de l’Intérieur, de la Santé, de la Cohésion des territoires ou encore de l’Education.
La fédération se réjouit de pouvoir mettre en œuvre ce projet innovant, en espérant qu’il inspire et fédère également les acteurs des collectivités comme du mouvement sportif local autour de ces objectifs communs. Cette approche décentralisée permet d'assurer une plus grande proximité avec les pratiquant.e.s et d’optimiser les ressources disponibles pour une meilleure efficacité dans la promotion des pratiques sportives.
Les sept axes de ce projet fédéral 2024-2028 vont permettre de fixer notre ambition et notre volonté d’agir sur la société. Ils font actes d’engagement dans les domaines de la vie associative, la vie sportive, le multisport, vis-à-vis des territoires prioritaires en termes d’égalité et d’intégrité, du sport santé ainsi que via l’innovation et la recherche au service du sport pour toutes et tous.
A travers leur mise en œuvre, seront défendus les principes de laïcité, de citoyenneté et de solidarité, dans l’esprit de l’éducation populaire. Lier la pratique sportive à l’engagement associatif, à la promotion de l’égalité femmes-hommes et à la lutte contre toutes les discriminations est donc le leitmotiv Ufolep.
Ces axes sont ensuite déclinés par toute la panoplie des dispositifs (Ufo baby, Ufo nature, Primo sport, Toutes Sportives, Ufo Street, Playa Tour, A Mon Rythme, Kid Bike, Ensemble à Vélo, ….) sportifs dédiés à des publics spécifiques de la fédération en suivant les démarches sportives, éducatives, d’accessibilité, sociétale ou associative assurées par les comités et les associations engagé.e.s et mobilisé.e.s autour de ce cette feuille de route qui prend appui sur l’histoire et les valeurs de l’Ufolep et de la Ligue de l’enseignement pour une conception sportive solidaire, citoyenne et laïque.
Pour personnaliser les supports rendez-vous sur creation.Asso
https://creation.ufolep.org/fr/psf.html
Toute la ressource dédiée à ce nouveau Projet Sportif Fédéral est disponible sur Calaméo
https://www.calameo.com/ufolep/subscriptions/6822150
Plus d’infos sur www.ufolep.org
En appui du récent guide ministériel, le médecin fédéral de l’Ufolep souligne les bénéfices de l’activité physique face aux douleurs provoquées chez les femmes par l’endométriose.
Pathologie longtemps cachée mais dont une femme sur dix est porteuse, l’endométriose est devenue depuis trois ans une priorité en santé du gouvernement, avec pour principales mesures le congé menstruel, l’accès élargi au test salivaire1 pour identifier la maladie et la reconnaissance en affection de longue durée (ALD) par la sécurité sociale.
Définition. L’endométriose se manifeste durant les règles par des douleurs anormalement fortes. Présente normalement en surface de l’utérus, la muqueuse appelée « endomètre » se retrouve alors dans des zones non prévues telles que le muscle utérin (adénomyose), les annexes trompes et les ovaires (endométriose génitale) et des organes périphériques (péritoine, vessie, canal rectal et anal), mais aussi parfois dans le foie, la plèvre des poumons et même le cerveau ! L’endométriose a notamment pour conséquence une moindre fertilité et nécessite alors un accompagnement spécialisé.
L’endométriose est une maladie complexe, liée à l’héritage génétique et à l’environnement. Selon une étude britannique2, la plupart des cas d’endométriose sont également liés à des traumatismes de l’enfance (violences, perte de confiance). C’est aussi une maladie systémique, c’est-à-dire globale, car l’intensité de la douleur affecte les patientes sur le plan de l’énergie physique et du psychisme, avec un fort impact sur la vie quotidienne et professionnelle.
Traitement. Les traitements de l’endométriose sont multiples et peuvent se conjuguer, notamment pour lutter contre les douleurs : arrêt des règles par contraception (de préférence) ou traitement hormonal, prise de médicaments ou utilisation d’un neurostimulateur électrique. Il convient aussi de favoriser une bonne hygiène de vie (sommeil, alimentation saine, éviter alcool et tabac). Une prise en charge par psychothérapie peut également s’avérer nécessaire. Enfin, il est important de lutter contre la sédentarité et de conserver ou de reprendre une activité physique.
Activité physique. Les douleurs et la fatigue générale occasionnée par la maladie peut dissuader les femmes souffrant de cette maladie invalidante à renoncer à l’activité physique. Or celle-ci sécrète naturellement des substances anti-inflammatoires et des endorphines qui soulagent les douleurs, tandis que l’énergie développée aide aussi à surmonter la fatigue. Tout en luttant contre la sédentarité liée au travail de bureau – se lever régulièrement et marcher dans le couloir –, il convient d’avoir une activité physique, mais adaptée et individualisée : exercices d’endurance progressifs, étirements appropriés aux organes atteints, exercices respiratoires et de posture.
Si l’activité physique est un traitement adjuvant nécessaire au traitement de la plupart des maladies chroniques et au maintien d’un bon niveau de santé, dans le cas de l’endométriose une activité régulière entrainera de réels bénéfices sur l’intensité des douleurs, l’estime de soi et la qualité de vie. Marie-Christine Favérial-Labuzan, médecin généraliste, médecin fédéral de l’Ufolep
(1) L’endotest, mesure annoncée le 5 mars.
(2) Jama psychiatry, 2024.
Un guide pour bouger contre la maladie. Le guide numérique « En mouvement avec l’endométriose » édité par le ministère des Sports a été réalisé par l’équipe pluridisciplinaire d’une Maison sport santé, en collaboration avec une médecin du sport et gynécologue. Il dispense des conseils adaptés à chaque femme (peu ou pas active ou au contraire pratiquante assidue d’une activité physique ou sportive), avec trois règles d’or : ne pas bloquer sa respiration lors d’exercices de renforcement musculaire (cela augmente la pression intra-abdominale) ; éviter les pratiques nécessitant des sauts (course ou boxe par exemple) ; adapter l’intensité de sa pratique selon la fatigue et les douleurs ressenties.
Un QR code donne accès aux témoignages d’une pratiquante en Maison sport santé et de la basketteuse internationale Sandrine Gruda. Le guide mentionne aussi les associations engagées contre l’endométriose, comme EndoFrance, dont Thomas Ramos est le parrain. Solidaire de son épouse, le rugbyman du Stade Toulousain met en évidence le rôle du conjoint dans la prise en compte de la maladie et de ses effets au quotidien. Télécharger le guide sur www.sports.gouv.fr
Les enjeux de l’activité physique pour la petite enfance, tel est l’intitulé et la problématique de l’étude pilote de terrain lancée par l’Ufolep et l’Université Paris Saclay depuis janvier 2025. Après une étude préalable d’avril à juillet 2024, l’objectif est pour celle-ci de sensibiliser l’opinion, mais aussi les professionnel.le.s comme les bénéficiaires sur tout l’intérêt du développement moteur et de l’éveil pour les enfants. L’idée étant également de présenter l’impact et l’influence de la sphère familiale dans la progression et l’acquisition des aptitudes pour les plus jeunes.
Un sujet d’actualité, sous les feux de la rampe au filtre de la sédentarité et des effets de l’inactivité. Cette étude s’appuie donc sur une mise en œuvre appliquée et initiée dès 2024 dans le cadre des séances Ufo baby organisés avec le comité Ufolep de l’Essonne et va se poursuivre dans le cadre d’un cycle de séances prévu sur deux année (2025 et 2026) dans le Val-d’Oise et les Hauts-de-Seine. Ces séances démontrent le bienfait des actions mises en place en faveur du développement moteur de l’enfant et de son activité physique avec déjà des premiers résultats :
Caroline Teulier, Maitre de conférences à l'université Paris Saclay, spécialiste de la motricité du jeune enfant et Fanny Sarrail-Brassens, Responsable Vie Fédérale et Développement au sein du comité régional de Bretagneont donc piloté cette étude préalable qui fait suite à la réflexion amorcée lors des rencontres Sport et petite enfance initiées par l’Ufolep en 2023. Cette recherche action donnera lieu à des résultats complémentaires qui seront dévoilés lors de La quinzaine de la petite enfance, campagne nationale qui se tiendra du 24 mai au 8 juin 2025. Pour se faire, ellesont choisi 40 familles afin d’avoir un échantillon représentatif sur des territoires donnés avec également une étude longitudinale intégrant 8 personnes interrogées par année d’étude soit 16 au total sur les 40 familles.
L’objectif est clair et affirmé : caractériser le lien parent-enfant afin de démontrer le bienfait des séances d’éveil sportif et ainsi démontrer leur pouvoir de modifier réellement et de faire progresser les comportements du jeune enfant dans le domaine des activités physiques caractérisé au départ par la sphère familiale. Au terme de cette étude, l’idée est d’influer sur les pouvoirs publics et les collectivités et ainsi initier ce type d’initiative au niveau local.
A cet effet, pour faciliter ensuite le travail des éducateur·rices, cette étude permettra de produire une mallette pédagogique qui sera mise à leur service. Il sera également possible de participer à des formations permettant d’aborder du mieux possible ces problématiques.
Plus d’infos sur www.ufolep.org
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