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La pétanque Ufolep engrange les points

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Hausse des clubs et des licenciés, succès du National et du Challenge des associations : le point avec Jean-Pierre Maurance, responsable de l’activité.

 

Jean-Pierre Maurance, en deux ans la pétanque Ufolep a gagné une vingtaine d’associations (de 420 à 438) et plus de 1 500 licenciés (de 6 200 à 7 700). Comment l’expliquer ?

Là où nous sommes implantés, des clubs souvent précédemment affiliés à la fédération délégataire nous rejoignent pour participer à des concours plus conviviaux. Chez nous, pas d’enjeu d’argent ni de recherche du résultat à tout prix.

 

Et en ce qui concerne votre département, la Dordogne…

Nous sommes le premier comité Ufolep avec 1 570 licences, et nous faisons jeu égal avec la FF pétanque. Il y a deux ans, nous avons contacté toutes les amicales laïques ne possédant pas de section pour en créer une, et à présent les gens se tournent naturellement vers nous. Nous arrivons même à saturation : organiser un calendrier avec 50 clubs, dont 12 sections d’amicale, devient compliqué !

 

Quel est le profil de ces licenciés : des hommes de plus de 50 ans ?

En Dordogne, nous avons beaucoup de retraités récemment revenus au pays, mais aussi 320 féminines. Au niveau national, celles-ci sont près de 2 000.

 

Y a-t-il beaucoup de clubs à double affiliation ?

C’est variable : dans l’Aube, tous les clubs sont à simple appartenance, quand en Pas-de-Calais la double appartenance est la règle. En ce qui concerne mon club des Albarians, créé dans les années 1980 à Saint-Martial-d’Albarède, près d’Excideuil, nous n’avons fait qu’un bref passage en FFPJP1.

 

Justement, comment êtes-vous venu à la pétanque ?

J’ai commencé dans les années 1970-80, avec mon prof de maths du collège, et tenu mes premiers « graphiques » dans les concours bien avant d’être majeur ! Le délégué Ufolep, qui m’avait repéré, venait me chercher pour officier sur les championnats. Nous avons ensuite créé notre club avec une bande d’amis. J’ai commencé trésorier, avec le maire de la commune pour tuteur adulte. Puis j’ai été président de mon association, responsable du secteur, de la formation départementale, de l’arbitrage…

 

Où la pratique Ufolep est-elle la plus dense ?

Outre la Dordogne, où nous accueillons deux clubs limitrophes de la Gironde, on peut citer l’Indre, la Creuse, la Haute-Vienne, la Corrèze, la région Auvergne-Rhône-Alpes (Loire et Puy-de-Dôme), le Grand Est (Aube, Haute-Marne) et les Hauts-de-France (Nord, Pas-de-Calais).

 

Pourquoi avoir créé un Challenge des associations réservé de préférence à celles et ceux ne participant pas au National ?

Ce challenge, qui se veut plus « décontracté », a été créé dans les années 2010. Mais la dynamique était retombée. Le Puy-de-Dôme l’a relancée il y a trois ans et, à l’avenir, l’idée est d’en organiser un au nord et un au sud, pour éviter les déplacements longs et coûteux. Même si cette année il n’y en a eu qu’un, fin août dans l’Aube, qui a réuni 248 participants représentant 28 équipes. La formule est plus souple : on joue en tête à tête, avec une doublette et une triplette mixte, et la possibilité de remplacer une féminine par un jeune. Un système de poules successives permet de jouer jusqu’au classement final du dimanche. Alors que sur le National, qui en juillet a réuni 1 200 participants sur 200 terrains à Saint-Yrieix-la-Perche (Haute-Vienne), il y a 6 catégories : triplette Ufolep, triplette double appartenance, triplette vétérans, doublette mixte, doublette féminine et doublette jeune. Le plus difficile, c’est de recruter les jeunes : en Dordogne nous en avons 84, dont 20 féminines, mais nous arrivons à peine à réunir dix doublettes pour les qualifications.

 

Et comment se déroule la pratique à l’année ?

Ce sont généralement des concours, comme en Dordogne, où plus de 200 figurent au calendrier, avec une organisation en quatre secteurs. La participation au National dépend ensuite de qualifications, sur une journée ou plusieurs selon les départements. Il y a peu de départements où la présence de boulodromes couverts permet d’organiser un championnat à l’année qui décide des qualifiés. Propos recueillis par Ph.B.

 

(1) FFPJP : Fédération française de pétanque et jeu provençal.



Claire Thoury, l’associatif comme rempart des valeurs républicaines ?

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À la veille des élections législatives de juin, Le Mouvement associatif, qu’elle préside, alertait contre la menace représentée par l’extrême droite pour « l’action associative et citoyenne ».

 

Claire Thoury, pourquoi Le Mouvement associatif a-t-il pris l’initiative, en juin dernier, d’une tribune alertant sur la menace représentée par l’extrême droite ?

Nous nous mobilisons depuis toujours contre l’extrême droite, et aujourd’hui plus clairement encore : lorsque cela s’impose, nous appelons à voter contre l’autre candidat en lice, comme lors des dernières élections législatives. Pourquoi ? Parce que ce que porte l’extrême droite est incompatible avec ce que nous sommes et défendons. J’assume ce positionnement, même s’il fait grincer des dents dans certains collectifs qui estiment que nous sortons de notre rôle. Je considère pour ma part que c’est notre rôle d’acteurs associatifs, ancrés dans les territoires, d’affirmer que tout ne se vaut pas et que l’extrême droite diffère des autres familles politiques.

 

Dans quelle mesure cette initiative a-t-elle pu contribuer à écarter cette menace, tout au moins momentanément ?

Je l’ignore, mais j’observe qu’entre les associations, les syndicats, les intellectuels, l’action de la société civile organisée a été forte. Ensuite, il ne faut évidemment pas se contenter de publier une tribune mais s’appuyer sur notre enracinement dans les territoires pour discuter, argumenter, pointer les contradictions et les mécanismes de stigmatisation et de rejet du projet idéologique de l’extrême droite. Il ne suffit pas de dénoncer et de s’opposer : il y a également urgence à reconstruire un récit enthousiasmant et des espaces qui donnent envie d’être ensemble. Ce que fait le mouvement associatif.

 

La tribune faisait référence à la façon dont les communes administrées par le Rassemblement national entravent parfois l’action associative et citait le comportement de la mairie d’Hayange (Moselle) à l’encontre du Secours populaire, jugé « politisé et pro-migrants ». Y a-t-il d’autres exemples ?

Oui : la Ligue des droits de l’homme privée de local à Hénin-Beaumont, le tri effectué parmi les associations à Mantes-la-Jolie et la subvention municipale au club de foot supprimée. Idem à Béziers, avec la fermeture d’un centre social, ou encore les subventions coupées aux centres sociaux de Fréjus par le maire David Rachline parce qu’ils faisaient de la distribution alimentaire.

 

La tribune mentionnait les associations sportives : occupent-elles une place spécifique au sein du Mouvement associatif ?

Oui, ne serait-ce que par leur nombre : elles sont plus de 135 000 sur les 700 000 associations que nous représentons. Et 90 % de la pratique sportive « organisée » se fait dans le cadre associatif et non au sein d’entités à but lucratif.

 

Les associations sportives ont-elles également un rôle particulier à jouer, au sens où, au regard d’un objet apparemment plus « neutre », elles réunissent à la fois des personnes qui y adhèrent pour des valeurs et d’autres venues avant tout pour la pratique sportive ?

Adhère-t-on à une association pour des valeurs ou d’autres motivations ? Cela n’est pas seulement vrai pour les associations sportives, même s’il est révélateur que, pendant la crise sanitaire, certains pratiquants ont demandé le remboursement de leur cotisation parce que les activités n’avaient pu se dérouler normalement. Cela trahissait une certaine méconnaissance de la réalité du monde associatif. Je répondrai qu’on se fiche un peu de la raison pour laquelle les gens adhèrent à nos associations, si c’est par militantisme ou pour consommer un service. L’important, c’est qu’ils restent et continuent de faire le choix du modèle associatif plutôt que du privé lucratif. Cela signifie qu’ils y trouvent autre chose : l’engagement bénévole, la mise en responsabilités, le pouvoir d’agir, la participation à l’animation du territoire, de l’entraide…

 

Une partie des 10 millions de citoyens ayant accordé leur vote au Rassemblement national sont membres de réseaux associatifs signataires de la tribune. Faut-il engager alors le débat au sein des associations, au risque d’y fracturer ce qui reste du vivre-ensemble ?

Il ne faut pas hésiter à échanger et débattre. On meurt d’un lent processus de dépolitisation. À mon sens, le dialogue, le débat, voire le conflit, n’est pas un problème dès lors qu’il est organisé. Et nous avons intérêt à débattre au sein de nos associations pour faire sortir une parole qui ne s’exprime pas de manière spontanée. Cela veut dire qu’on arrive plus à faire société et que le politique, au sens du débat concernant la vie de la cité, ne contribue plus à cela. On s’implique alors pour une cause ou dans la vie locale, mais en évacuant la question des valeurs, des inégalités, des discriminations, de la carence des services publics dans certains territoires... Débattre, c’est aussi s’efforcer de trouver ensemble des solutions qui, à défaut de tout régler, auront eu le mérite d’avoir été discutées, et donnent aux gens le sentiment d’avoir été entendus dans leur réalité vécue.

 

Sociologue, vous êtes spécialiste de l’engagement des jeunes. Pourquoi sont-ils nombreux à voter pour l’extrême droite alors qu’historiquement ils y étaient très majoritairement opposés ?

Ils sont surtout nombreux à ne pas voter. Ensuite, toutes les générations sont touchées par la normalisation d’une extrême droite qui a aujourd’hui investi tous les canaux de communication, en particulier les applications numériques et les réseaux sociaux. Les tensions sociales et économiques ne suffisent pas à expliquer sa progression, mais la réflexion sur ces questions relève davantage des partis politiques que du monde associatif.

 

Passée la mobilisation électorale, quel message porter en cette rentrée, dans un contexte de grande instabilité politique ?

Tout le monde est très fatigué, les responsables associatifs en particulier. Le pays n’était pas préparé à cette dissolution très brutale. Ce contexte tendu s’est ajouté au fardeau du monde associatif, qui s’efforce de « panser » les maux de la société en dépit d’une réduction des financements et d’entraves à la liberté associative. C’est éprouvant, il faut être résilient. Il y a le temps des politiques, qui au regard des blocs en présence à l’Assemblée nationale ne peut passer que par des compromis. Et nous, mouvement associatif, pouvons et devons contribuer à apaiser la société dans laquelle nous vivons.

Propos recueillis par Philippe Brenot

 



« Sports Belle Époque », naissance de la passion sportive en France

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Historien du cinéma et de la marche à pied, Antoine de Baecque retrace la « naissance de la passion sportive » en France, de 1870 à 1924, et « l’avènement d’une culture de masse ». Cela peut sembler lointain et superflu, mais le devient moins sitôt lu la double dédicace : « À une jeune sportive pratiquant gymnastique, ski, escalade, cross, run and bike et laser run, que j’aimerais encourager ; et à une ancienne sportive qui n’aime pas ce que le sport est devenu, que j’aimerais consoler. » La promotion de la culture physique, la naissance de l’olympisme, la valorisation de l’endurance, la mise en récit, le sport au féminin, l’invention du supporter… Sous la plume érudite et déliée d’Antoine de Baecque, ce qui de prime abord aurait pu apparaître désuet fait remarquablement écho à ce qu’est le sport aujourd’hui. Ph.B.

 


Sports Belle Époque. Naissance de la passion sportive (1870-1924), Antoine de Baecque, éditions Passés/Composés, 346 pages, 22 €.

« Cinq tulipes rouges », peur sur le Tour

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Au cœur du peloton du Tour de France : c’est depuis deux saisons une série Netflix, et c’est la promesse de Cinq tulipes rouges, film de Jean Stelli tourné sur l’édition 1948 et réédité cet automne en DVD/Blu-ray en version restaurée. Et si la série joue sur les codes de la fiction pour tenir en haleine son public, à l’inverse l’intérêt de ce polar mâtiné de comédie réside dans sa valeur documentaire.

Nous voici projetés parmi la foule massée devant le siège historique de l’Équipe, rue du Faubourg-Montmartre, puis dans son arrière-cour avec les coureurs poussant leur vélo avant de récupérer leur dossard. Rassemblement au Palais-Royal, départ dans la ferveur populaire à Saint-Cloud, avant que les villes-étapes ne défilent à la façon des actualités de l’époque. Mais déjà le drame a frappé : victime du sabotage de sa voiture, le favori italien n’a pas pris le départ, avant que le maillot jaune néerlandais ne succombe inexplicablement. Puis le jeune champion français qui s’est emparé de la tunique fait un tout droit mortel dans un virage pyrénéen. Chaque fois, l’assassin signe son crime d’une tulipe rouge…

L’intrigue se déploie ensuite dans les chambres et les couloirs des hôtels où la peur s’insinue parmi les équipes, tandis que l’enquête est menée tambour pas très battant par un inspecteur de police tout à fait néophyte de la chose cycliste. Ce Maigret un peu mollasson aux faux airs de Jean-Pierre Darroussin est heureusement cornaqué par la pugnace « Colonelle », reporter de France-Soir incarnée par l’épatante Suzanne Dehelly. Dans le second rôle du mécano injustement suspecté, on retrouve aussi avec plaisir Raymond Bussières dans un registre de titi gouailleur à la André Pousse.

Pour le rebondissement final, il faut attendre l’arrivée sur la piste de l’ancien Parc des Princes. Celui-ci est aussi peu crédible que le reste du scénario, pourtant cosigné avec les dialogues par le prolifique auteur de romans policiers Charles Exbrayat. Prolifique, Jean Stelli (1894-1975) le fut tout autant dans les registres variés de la comédie, du drame sentimental et du film d’espionnage. Sans doute aimait-il le vélo et possédait-il ses entrées au Tour de France puisqu’en 1939 il avait déjà mis en scène dans Pour le maillot jaune la relation amoureuse entre une journaliste et un coureur. Et si ces Cinq tulipes rouges n’ont rien d’un chef-d’œuvre, leur parfum suranné n’en est pas moins fort plaisant. Philippe Brenot

Cinq tulipes rouges, film de Jean Stelli, N&B, 93 min, DVD/Blu-ray, Pathé Cinéma, 19,99 €.



Rentrée statutaire pour le Comité Directeur National Ufolep !

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Les 12 et 13 septembre les élu.e.s du Comité directeur national Ufolep se sont retrouvé.e.s au siège national de la fédération Ufolep pour cette première réunion statutaire de la saison 2024-2025.

Un format sur deux jours pour pouvoir analyser l’actualité des dernières semaines, débattre sur les sujets relatifs à la gouvernance, le projet sportif fédéral, et que cette instance soit pleinement le lieu de la parole politique.

Les points à l’ordre du jour relevaient d’un programme très fourni lié à la rentrée sportive après un été de ferveur, de symboles d’inclusion, de fraternité, d’égalité mis en avant durant les Jeux Olympiques et Paralympiques accueillis en France.

Entres autres sujets, les élu.e.s ont travaillé sur la Vie fédérative, l’animation des territoires et le déploiement des dispositifs tels Playatour, Ufostreet, Toutes sportives, Ufo baby, Multisports….

Les autres points ont été :

  • Un retour sur les évènementiels ufolep de l'été 2024 dans le cadre des JOP2024, la Grande Cause Nationale avec le dispositif Sport au Coeur des villages et du Playa tour;
  • Un point d’étape sur la campagne d’affiliation de rentrée et les statistiques de la saison écoulée;
  • Le suivi de la mise en œuvre du projet sportif fédéral via les dispositifs Sport société & Sport Education ;
  • Un focus sur le calendrier des compétitions sportives nationales et formations professionnelles et bénévoles ;
  • Les dates clés de la saison sportive 2024- 2025 tels Les Journées fédérales au Pradet du 18 au 20 octobre 2024.


CAMPAGNE DE REPRISE UFOLEP – SAISON SPORTIVE 2024 - 2025

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A l'occasion de la nouvelle saison sportive 2024 - 2025, ouvrons grandes nos associations aux futur.e.s adhérent.e.s et utilisez à cet effet le kit de communication qui comprend des bannières pour les réseaux sociaux et une vidéo motion design disponibles sur le site https://creation.ufolep.org/

Des supports de proximité à destination du grand public pour répondre à l’engouement sportif provoqué par un été euphorique du fait des Jeux Olympiques accueillis en France à partir du 26 juillet dernier puis des Jeux Paralympiques jusqu’au 9 septembre.

L’année 2024, se poursuit sous le signe du sport via la Grande Cause Nationale où l’Ufolep est l'un des partenaires phares et pilote de l'opération Le sport au cœur des villages jusqu'au 31 octobre prochain. 

Nous restent en tête les très belles images et expériences tant en termes de prises de parole sur nos enjeux de conception sportive citoyenne et altruiste que d'animation portée par notre fédération sur les fans zones du Club France à la Villette et du Château de Vincennes.

Que de belles occasions pour transmettre et faire vibrer nos valeurs communes que sont la solidarité, la citoyenneté, la mixité, l'inclusion et l'épanouissement. Des mots clés vecteurs de notre réussite au bénéfice de notre philosophie sportive axée sur le thème de l'égalité qui continueront à raisonner tout au long de la saison 2024 - 2025 à l'occasion du renouvellement de notre projet sportif fédéral !

En cette rentrée de septembre 2024, plus que jamais, notre objectif est de rendre le sport accessible à toutes et tous avec en tête l’effervescence et l'envie de pratiquer provoquée par ces Jeux Olympiques et Paralympiques qui ont galvanisé toute la France.

En 2025, projetons nous, c’est notre Assemblée générale au Creusot, moment de gouvernance où vous, dirigeant.e.s associatif.ve.s aurez tout votre rôle à jouer.

A noter, lors de la précédente à Lille, la reconnaissance institutionnelle de notre fédération inclusive via le label FIER, illustration de notre politique d’accueil en direction de tous les publics LGBTQI quel que soit leur genre ou leurs inclinations sexuelles. Positionnement remarqué et valorisé en juillet lors du lancement de la Pride House et de la restitution des travaux issus des Labs de réflexion. L'occasion également de réaffirmer la nécessité de lutter contre les violences dans le sport et de redonner les process d'alerte. Ces engagements contribuent à la mise en œuvre de notre stratégie fédérale pour lutter au quotidien contre les discriminations raciales, sexuels et orientations sectaires.

Et si la thématique des changements environnementaux fait écho à vos pratiques sportives, que vous êtes témoins, que vous observez des évolutions dans vos espaces de pratiques, n'hésitez pas à contribuer dans une démarche de sciences participatives à la collection Histoires de Sports et de Nature en partenariat avec le Muséum d'Histoire Naturelle !

Bonne rentrée sportive à toutes et tous !


Pour accéder au Kit sur creation.asso
Pour accéder à la vidéo motion design sur Youtube

Didier Bovas, le cyclo niçois qui allait toujours de l’AVAN

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Président de l’Ufolep des Alpes-Maritimes et fidèle à l’Association vélocipédique des amateurs niçois depuis ses années collège, Didier Bobas est brutalement décédé le 18 août à l'âge de 69 ans. En mars 2023, il avait retracé son parcours sportif et associatif et l'histoire de son club dans notre mensuel En Jeu.

C’est un club centenaire et un pilier de l’Ufolep dans les Alpes-Maritimes, où les activités cyclistes réunissent 90 % des associations et des licenciés1« L’Association vélocipédique des amateurs niçois est fondée en juin 1918 par d’anciens coureurs souhaitant relancer le vélo, explique Didier Bovas, qui en était son président. À l’époque, et jusque dans les années 30, beaucoup de pistards viennent passer l’hiver sur la Côte-d’Azur. Puis, en 1929, une section cyclotourisme voit le jour. En 1949, on retrouve même la trace d’un responsable des "cyclo-campeurs". La pratique pâtit ensuite de l’avènement de la voiture, avant que l’association ne retrouve son dynamisme en s’affiliant à l’Ufolep en 1970. Elle entraîne d’autres clubs, ce qui permet de jeter les bases du comité départemental. »

Cette saison-là, l’AVAN ouvre une section scolaire où le jeune Didier prend sa licence après avoir suivi un copain du collège. Bientôt, parallèlement à son métier de cadre bancaire, il s’investit trente ans comme secrétaire aux côtés d’un président charismatique, avant de prendre sa succession en 2010. Puis, il y a deux ans, il devient également président du comité Ufolep.

Cela ne l’empêche pas continuer à animer la section 11-16 ans du club avec d’autres moniteurs. « Ils sont une douzaine et le rendez-vous est le samedi matin. On passe les brevets Ufolep : 25, 50, 80 et 100 km, toujours avec un beau dénivelé et un pique-nique auquel on invite les parents, explique Didier, qui lui conduit la voiture de protection. Nous aimerions avoir davantage de jeunes mais le vélo, à Nice et sur la Côte-d’Azur, c’est encore problématique. Malgré la relance des pistes cyclables, celles-ci sont insuffisantes et s’arrêtent brusquement. »

Depuis les années 2000, l’AVAN a d’ailleurs renoncé à organiser des épreuves cyclosportives en raison de la grande densité de population et des blocages rencontrés au niveau des communes, de la préfecture et de la gendarmerie. Mercredi excepté, elle propose en revanche à ses 185 licenciés – dont 10 % de femmes – des sorties quotidiennes, avec différents groupes de niveau. De la route, et de temps en temps pour les jeunes une initiation à la piste sur le vélodrome d’Hyères (Var). « Nous avions une section VTT, mais depuis le centre-ville il faut prendre sa voiture pour aller trouver les chemins : c’est trop contraignant. En revanche, le VTT Ufolep se porte fort bien dans les villages de l’arrière-pays, en particulier auprès des enfants et des jeunes. »

La géographie locale offre cependant quelques avantages, entre les vallées et les cols de l’arrière-pays – La Roya, Vence, Turini –, et la météo est clémente. « Ici, on roule du 1er janvier au 31 décembre, et nous avons plus de participants l’hiver que l’été ! » Les vélocipédistes niçois profitent de cette assiduité pour recruter parmi la forte proportion de retraités : « Parfois, en discutant avec nous, certains se disent "pourquoi pas moi ?" et finissent par nous rejoindre. »

(1) Pour un total de 1 089 licenciés appartenant à 34 associations en 2021-2022.

 

Des Stages du soleil à Katmandou et Ushuaïa

Les Stages du soleil sont un opérateur de tourisme sportif intégré au secteur vacances de la Ligue de l’enseignement. Comme il fait appel aux forces vives de l’Ufolep pour encadrer des séjours dans le Var, en Ardèche, en Espagne, en Italie et jusqu’à La Réunion et l’Île-Maurice, c’est en donnant un coup de main que Didier Bovas a pris goût aux escapades lointaines. « Avec un gars du club, raconte-t-il, nous avons fait Lhassa-Katmandou en itinérance, en grimpant jusqu’au premier camp de base de l’Everest, le monastère de Rongbuk, situé à 5 000 m d’altitude, côté Tibet. Et aussi la Patagonie, de Bariloche à Ushuaïa : 2 200 km le long de la cordillère des Andes, en dormant sous la tente ou chez l’habitant. En France, avec le club ce sont plutôt des séjours en étoile, en laissant les valises au même endroit. Le Jura, les Vosges, et cette année la Savoie et la Haute-Savoie. »



Didier Bovas, le cyclo niçois qui allait toujours de l’AVAN

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Président de l’Ufolep des Alpes-Maritimes et fidèle à l’Association vélocipédique des amateurs niçois depuis ses années collège, Didier Bobas est brutalement décédé le 18 août à l'âge de 69 ans. En mars 2023, il avait retracé son parcours sportif et associatif et l'histoire de son club dans notre mensuel En Jeu.

C’est un club centenaire et un pilier de l’Ufolep dans les Alpes-Maritimes, où les activités cyclistes réunissent 90 % des associations et des licenciés1. « L’Association vélocipédique des amateurs niçois est fondée en juin 1918 par d’anciens coureurs souhaitant relancer le vélo, explique Didier Bovas, qui en était son président. À l’époque, et jusque dans les années 30, beaucoup de pistards viennent passer l’hiver sur la Côte-d’Azur. Puis, en 1929, une section cyclotourisme voit le jour. En 1949, on retrouve même la trace d’un responsable des "cyclo-campeurs". La pratique pâtit ensuite de l’avènement de la voiture, avant que l’association ne retrouve son dynamisme en s’affiliant à l’Ufolep en 1970. Elle entraîne d’autres clubs, ce qui permet de jeter les bases du comité départemental. »

Cette saison-là, l’AVAN ouvre une section scolaire où le jeune Didier prend sa licence après avoir suivi un copain du collège. Bientôt, parallèlement à son métier de cadre bancaire, il s’investit trente ans comme secrétaire aux côtés d’un président charismatique, avant de prendre sa succession en 2010. Puis, il y a deux ans, il devient également président du comité Ufolep.

Cela ne l’empêche pas continuer à animer la section 11-16 ans du club avec d’autres moniteurs. « Ils sont une douzaine et le rendez-vous est le samedi matin. On passe les brevets Ufolep : 25, 50, 80 et 100 km, toujours avec un beau dénivelé et un pique-nique auquel on invite les parents, explique Didier, qui lui conduit la voiture de protection. Nous aimerions avoir davantage de jeunes mais le vélo, à Nice et sur la Côte-d’Azur, c’est encore problématique. Malgré la relance des pistes cyclables, celles-ci sont insuffisantes et s’arrêtent brusquement. »

Depuis les années 2000, l’AVAN a d’ailleurs renoncé à organiser des épreuves cyclosportives en raison de la grande densité de population et des blocages rencontrés au niveau des communes, de la préfecture et de la gendarmerie. Mercredi excepté, elle propose en revanche à ses 185 licenciés – dont 10 % de femmes – des sorties quotidiennes, avec différents groupes de niveau. De la route, et de temps en temps pour les jeunes une initiation à la piste sur le vélodrome d’Hyères (Var). « Nous avions une section VTT, mais depuis le centre-ville il faut prendre sa voiture pour aller trouver les chemins : c’est trop contraignant. En revanche, le VTT Ufolep se porte fort bien dans les villages de l’arrière-pays, en particulier auprès des enfants et des jeunes. »

La géographie locale offre cependant quelques avantages, entre les vallées et les cols de l’arrière-pays – La Roya, Vence, Turini –, et la météo est clémente. « Ici, on roule du 1er janvier au 31 décembre, et nous avons plus de participants l’hiver que l’été ! » Les vélocipédistes niçois profitent de cette assiduité pour recruter parmi la forte proportion de retraités : « Parfois, en discutant avec nous, certains se disent "pourquoi pas moi ?" et finissent par nous rejoindre. »

(1) Pour un total de 1 089 licenciés appartenant à 34 associations en 2021-2022.

 

Des Stages du soleil à Katmandou et Ushuaïa

Les Stages du soleil sont un opérateur de tourisme sportif intégré au secteur vacances de la Ligue de l’enseignement. Comme il fait appel aux forces vives de l’Ufolep pour encadrer des séjours dans le Var, en Ardèche, en Espagne, en Italie et jusqu’à La Réunion et l’Île-Maurice, c’est en donnant un coup de main que Didier Bovas a pris goût aux escapades lointaines. « Avec un gars du club, raconte-t-il, nous avons fait Lhassa-Katmandou en itinérance, en grimpant jusqu’au premier camp de base de l’Everest, le monastère de Rongbuk, situé à 5 000 m d’altitude, côté Tibet. Et aussi la Patagonie, de Bariloche à Ushuaïa : 2 200 km le long de la cordillère des Andes, en dormant sous la tente ou chez l’habitant. En France, avec le club ce sont plutôt des séjours en étoile, en laissant les valises au même endroit. Le Jura, les Vosges, et cette année la Savoie et la Haute-Savoie. »



En cette rentrée sportive 2024-2025, l’Ufolep revendique une Egalité en actes !

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L’égalité est le mot d’ordre Ufolep depuis toujours, en filigrane de ses projets sportifs fédéraux mais s’illustre en 2025 avec une campagne de communication dédiée !

Qu’il s’agisse des Journées fédérales du Pradet, des nationaux sportifs, des évènements sociétaux ou encore des bonnes résolutions de début d’année. L’accent est mis sur cet axe comme pour mieux revendiquer ce qui est pourtant inscrit dans les fondamentaux de la République, une égalité de toutes et tous devant la loi, sans distinction de genre, d’origines géographiques, sociales ou d’inclination religieuse ou sexuelle. L’égalité fait partie de l’ADN de l’Ufolep, toutes les actions sont menées en ce sens pour offrir cet accès sportif sur l’ensemble des territoires et en direction des publics les plus éloignés du fait de stigmatisation, de paupérisation, de rejet, de racisme ou tout simplement d’intransigeance et d’ostracisme.

Mais le Vivre ensemble, reste une gageure, un enjeu fort face aux paramètres sociaux économiques et politiques, une vigilance de tous les instants pour garantir cet égal accès et cette acceptation de l’autre avec ses différences.  La laïcité, principe fondamental de l’Ufolep, garantit la mise en application effective de ces valeurs : la liberté de conscience et l’égalité de toutes et tous devant la loi. Elle repose sur le respect, la rigueur, la raison et doit s’envisager comme rassembleuse. Elle incarne cet esprit d'ouverture et d'égalité en garantissant à chacun.e le droit de pratiquer son sport en toute liberté.

Sans tomber dans la caricature, mais en pointant les préjugés, les idées reçues sur les sujets de la mixité, de la diversité sociale, des origines géographiques, …. La campagne de communication 2025 Ufolep prend le contre-pied des injures émises et illustre les solutions mises en œuvre par la fédération pour combattre ces visions sectaires et erronées. Elle vient illustrer et incarner les enjeux d’accessibilité et d’inclusion de tous les publics inscrits ou potentiels pour la fédération. Tous les publics tels les femmes, les jeunes, les personnes en situation de handicap, les personnes LGBT, les primo arrivant, sont concernés et leur mise en lumière vient revendiquer ce principe républicain de l’égalité, cet égal rapport entre les individus, de l’équité devant la loi.

Avant d’irriguer tous les espaces de communication en 2025, cette campagne s’est amorcée avec la carte de vœux 2025. Une campagne de communication pour mettre en exergue, pour alerter, une caisse de résonnance de ces enjeux sociétaux qui s’illustrent au quotidien dans les actions, projets de la fédération, gages de légitimité pour revendiquer plus d’égalité.

Cette campagne comprend plusieurs supports tels des affiches, des bannières RS, de la signalétique avec des rolls up et un stand parapluie dans une palette de couleurs vives et contrastées revendiquée comme la signature graphique de l’Ufolep et qui mettent en scène nos sportifs et sportives. Une manière de sensibiliser et d’illustrer notre vision, nos valeurs, nos engagements en tant que fédération sportive et citoyenne au sein de la Ligue de l’enseignement au service de l’Education populaire. Un positionnement revendiqué pour inciter, sensibiliser à des comportements synonymes de dignité, de respect, de liberté, vis-à-vis des individus et donc en l’occurrence de tous nos sportif.ve.s, leurs familles, leurs supporter.rice.s…

Les verbatims sont à déployer dans toutes vos communications avec le hashtag #UfolepTerreEgalité


Les supports sont accessibles sur la plateforme creation.ufolep.org.

Sports Belle Époque

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Historien du cinéma et de la marche à pied, Antoine de Baecque retrace la « naissance de la passion sportive » en France, de 1870 à 1924, et « l’avènement d’une culture de masse ». Cela peut sembler lointain et superflu, mais le devient moins sitôt lu la double dédicace : « À une jeune sportive pratiquant gymnastique, ski, escalade, cross, run and bike et laser run, que j’aimerais encourager ; et à une ancienne sportive qui n’aime pas ce que le sport est devenu, que j’aimerais consoler. » La promotion de la culture physique, la naissance de l’olympisme, la valorisation de l’endurance, la mise en récit, le sport au féminin, l’invention du supporter… Sous la plume érudite et déliée d’Antoine de Baecque, ce qui de prime abord aurait pu apparaître désuet fait remarquablement écho à ce qu’est le sport aujourd’hui. Ph.B.


Sports Belle Époque. Naissance de la passion sportive (1870-1924), Antoine de Baecque, éditions Passés/Composés, 346 pages, 22 €.

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