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Les Journées fédérales de l’Ufolep se préparent

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Les Journées fédérales 2024 de l’Ufolep se dérouleront du vendredi 18 au dimanche 20 octobre au Pradet (Var). Elles seront principalement destinées aux élus bénévoles et aux directeurs et délégués départementaux, en alternance avec le parcours consacré tous les deux ans aux membres des commissions nationales sportives. Elles devraient réunir plus de 200 participants et participantes.



Les licences sportives étaient déjà au plus haut, un an avant les JO

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En 2022-2023, les 120 fédérations agréées par le ministère des Sports ont délivré 16,5 millions de licences annuelles, soit une augmentation de 7,9 %, qui finit d’effacer l’impact de la crise sanitaire : c’est ce qu’indique une étude de l’Injep (Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire). Le nombre de licences pour 100 habitants est de 24,2 dans l’Hexagone et de 17,3 Outre-Mer. Ce fort rebond est notamment porté par les moins de 14 ans (plus de deux licenciés sur cinq) et les femmes. Les sports collectifs et de raquette sont particulièrement dynamiques, tandis que la plupart des affinitaires multisports sont à la pleine puisque seules 3 sur 14 – dont l’Ufolep – ont retrouvé en 2023 leur niveau d’avant la crise.

D’après des projections provisoires, cette hausse globale se serait poursuivie en 2023-2024 et le nombre de licences à la fin août serait plus élevé de 6,8 % par rapport à 2019. En attendant l’impact positif attendu des Jeux de Paris 2024 !



Je me souviens…Fabien Archambault

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Né en 1975, Fabien Archambault est maître de conférences en histoire contemporaine à Paris I-Panthéon-Sorbonne. Spécialiste des sports collectifs et en particulier du football dans l’Italie de l’après-guerre, il est l’auteur de Coups de Sifflets. Une histoire du monde en onze matchs et de Les Légendes du siècle. Une histoire des Jeux en douze médailles (Flammarion, 2024, 251 p., 19 €).

 

Je me souviens d’une sortie cycliste sur le plateau d’Albion avec mon père. J’ai 13 ans, nous sommes en vacances dans le Lubéron, il fait une chaleur étouffante et ce jour-là je découvre l’acide lactique : les muscles qui tétanisent, puis se dénouent quand l’instant précédent vous pensiez mourir à vélo. Mon premier souvenir d’effort physique intense, et d’endurance.

Je me souviens du France-Brésil du 21 juin 1986, jour de fête de la musique, regardé à la télé chez ma grand-mère, qui demandait : mais où est Pelé ? « Il ne joue plus mais à la place il y a Zico, le Pelé blanc », lui avait répondu mon père, un brin exaspéré.

Très sportif, mon père était représentatif de ces baby-boomers qui, dans les années 1960-70, ont essayé de multiples disciplines, y compris les anciennes pratiques bourgeoises comme le ski et le tennis. Ceci sans renier l’héritage populaire – cyclisme et football – et au cœur d’une culture communiste qui accordait une grande importance aux Jeux olympiques et aux valeurs du sport amateur. Moi-même j’ai baigné dans cette culture et, enfant, j’ai fait du basket, de la gym, du tennis, du judo, de la natation, de la course à pied, etc., dans les sections du club omnisport de Villejuif (Val-de-Marne).

J’ai aussi d’excellents souvenirs de sport au collège – le rugby mixte filles-garçons au stade Maurice-Baquet par exemple –, avec des profs d’EPS soucieux de s’adresser à tous les élèves et de prouver que rien ne leur est impossible.

Étrangement, j’ai peu pratiqué les sports collectifs qui sont ensuite devenus pour moi objets d’étude. Mon intérêt pour le football est ainsi né en 1993 au stade olympique de Rome, lors d’un match AS Roma-Atalanta Bergame. La ritualisation qui l’accompagnait – entrée solennelle des équipes, tifos, chants des supporters – m’a fait basculer dans la recherche sur la place du calcio dans la société italienne. Rien à voir avec la sono criarde des matchs de l’AJ Auxerre que mon père – originaire de l’Yonne – m’emmenait voir au très champêtre stade de l’Abbé-Deschamps.

Parmi les chapitres évoqués dans mon livre sur les Jeux olympiques, je me souviens avoir vu, très tôt un matin, le concours de gymnastique de Séoul 1988, remporté d’un cheveu par la Soviétique Elena Chouchounova devant sa rivale roumaine, un an avant la chute du Mur de Berlin. Et l’un de ceux qui me tiennent le plus à cœur contextualise la victoire de l’Éthiopien Abebe Bikila au marathon de Rome 1960. Au-delà de sa dramaturgie – le triomphe d’un athlète noir de l’ex-colonie, qui à la lumière des flambeaux passe pieds nus sous l’arc de Constantin, où vingt-cinq ans plus tôt Mussolini faisait défiler ses troupes de conquête – l’épisode a eu en Italie un retentissement politique considérable. Il symbolise le renversement d’alliance de la Démocratie Chrétienne qui, après les émeutes suscitées par l’entrée des néofascistes au gouvernement, s’ouvre aux socialistes. La victoire de Bikila, c’est aussi l’ouverture au Tiers-Monde, et pour les catholiques les prémices de l’œcuménisme du concile Vatican II.

https://editions.flammarion.com/les-legendes-du-siecle/9782080429070



Petit traité du geste, pour la beauté du sport

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Au printemps dernier, parallèlement à l’exposition « Le sport, pour la beauté du geste » aux Franciscaines de Deauville, dont il était le commissaire, Thierry Grillet a publié ce Petit traité qui traite de huit sports à travers un geste emblématique : le service au tennis, la panenka du tireur de penalty au football, le K.-O. du boxeur, le « geste philosophique » de l’archer, le ollie du skateur, le « geste séraphique » du plongeur, la foulée du coureur et le fosbury du sauteur en hauteur. C’est rédigé avec style, agréablement érudit et si bien vu qu’aucun doute n’est permis : Thierry Grillet, qui fut maître de conférences à Sciences Po et a écrit dans Le Nouvel Observateur, Libération et Le Monde avant de collaborer à la revue photo Polka, possède une connaissance intime des disciplines qu’il met ici en lumière avec talent. Ph.B.


Petit traité du geste. Pour la beauté du sport, Thierry Grillet, Presses de la Cité, 220 pages, 21€.

Les rassemblements nationaux de l’été

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La finale nationale de football américain, organisée le 8 juin à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), a vu les Aurochs de Cahors échouer pour la troisième fois consécutive à ce stade, battus cette fois 20 à 6 par les Esox de Basse-Goulaine, qui évoluaient quasiment à domicile. L’été des championnats et rassemblements nationaux Ufolep s’est poursuivi le 15 juin avec le bike-trial à La Tour-de-Sçay (Doubs) et le week-end des 22-23 juin avec le twirling-bâton au Chambon-Feugerolles (Loire) et le trial-moto à Bardos (Pyrénées-Atlantiques).

Le week-end des 6-7 juillet fut particulièrement dense, entre le cyclosport à Chablis (Yonne), la pétanque à Saint-Yrieix-la-Perche (Haute-Vienne), le tir à l’arc jeunes et la sarbacane à Blacourt (Oise) et le karting piste à Saint-Genis-de-Saintonge (Charente-Maritime).

La saison des sports mécaniques s’est prolongée les 3-4 août avec le kart-cross à Saivres (Deux-Sèvres), les 10-11 août avec le Super Trophée de France de motocross au Montsaugeonnais (Côte-d’Or), et les 17-18 août avec la poursuite sur terre à Saint-Germain-d’Anxure (Mayenne).



Dix ans d’inclusion par le sport en Centre-Val-de-Loire

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Depuis 2014, le Dispositif d’inclusion par le sport n’a cessé d’élargir ses publics, explique Alexandre Missios, directeur de l’Ufolep Centre-Val-de-Loire.

 

Origine. « En 2013, dans le cadre d’un plan de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale, la Direction Régionale de la Jeunesse, du Sport et de la Cohésion Sociale sollicite l’Ufolep Centre-Val-de-Loire pour utiliser le sport comme outil d’insertion auprès de personnes en grande précarité et éloignées de toute pratique. Après un sondage, nous rencontrons les structures d’accueil d’hébergement et d’insertion (AHI) intéressées, alors tout aussi éloignées du sport que leurs publics. Un vrai défi ! Nous toquons ensuite à la porte des centres d’accueil des demandeurs d’asile (Cada) et réfugiés, dans une démarche voisine de celle du dispositif Primo-Sport développé depuis au niveau national. Des établissements médico-sociaux nous rejoignent aussi et nous adaptons pour ces différents publics des séances multisports hebdomadaires, en salle l’hiver et en plein air quand le temps le permet. »

Développement. « Le Dips a accompagné la structuration du pôle sport-société de nos six départements : Cher, Eure-et-Loir, Indre, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher et Loiret. Le coup de pouce des aides à l’emploi alors accordées par le Centre national de développement du sport1 a en effet permis de financer des postes d’éducateurs et d’éducatrices départementaux qui, en complément, se sont investis sur d’autres actions. »

Compétences psychosociales. « Il y a trois ans, nous avons convenu avec la Drajes2 que le projet stagnait un peu. Le risque était de tomber dans la simple prestation sportive. Avec les comités départementaux Ufolep, nous avons donc réinterrogé le sens de nos interventions et impliqué davantage les établissement partenaires, avec des réunions de début de saison où ils expriment leurs souhaits, un point intermédiaire et un bilan de fin d’année. Les échanges entre nos éducateurs et les travailleurs sociaux portent notamment sur les compétences psychosociales à travailler – confiance en soi, ouverture aux autres, etc. – ce qui induit le choix des activités. Cela aboutit à la construction d’un projet socio-sportif partagé. Par exemple, pour travailler la relation aux autres, on préfèrera des sports collectifs ou innovant aux sports de raquette. »

Établissements. « Cette inflexion a donné une nouvelle vigueur au projet. Le Dips se déploie à présent sur 28 créneaux hebdomadaires, répartis dans 25 communes, touche plus de 1300 participants et compte plus de 110 structures partenaires. Aux établissements sociaux et médico-sociaux déjà impliqués s’ajoutent maintenant des services dépendant de collectivités locales comme les centres communaux d’action sociale ou les maisons départementales de la solidarité (avec pour public des bénéficiaires du RSA3), ainsi que des structures d’insertion, des missions locales, deux antennes de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) et un foyer de jeunes travailleurs. »

Financement. « Nous bénéficions de financements régionaux4 de 40 000 € par an que nous faisons redescendre vers les comités pour les interventions auprès des publics. Pour atteindre l’équilibre budgétaire, les comités font également jouer leurs propres leviers auprès des conseils départementaux ou des communes, voire de l’Ufolep nationale pour le public des demandeurs d’asile avec Primo-Sport. Les établissements concernés apportent aussi leur participation. Selon le montage financier propre à chaque comité Ufolep, il leur est demandé en moyenne de 450 à 500 €, en plus de leur affiliation et des licences Ufo-Pass pour les bénéficiaires. » 

Mixité. « Si les créneaux sont toujours construits en fonction des attentes et des capacités de chaque public, la diversité et la mixité des publics reste nécessaire pour travailler l’inclusion. Cette dimension interculturelle et intergénérationnelle (des jeunes adultes aux seniors) plait à tous et les femmes représentent 28 % des personnes touchées. »

Insertion. « Au-delà de l’inclusion sociale, nous avons répondu à l’appel à projets Impact 2024 afin de travailler l’insertion professionnelle par le sport, avec les bénéficiaires du Dips et les autres publics fragiles que nous touchons, comme les femmes victimes de violences ou celles qui résident en quartier politique de la ville (QPV). Une vision très large de l’inclusion. » Recueilli par Ph.B.

 

(1) CNDS, remplacé depuis par l’Agence nationale du sport (ANS).

(2) Délégation régionale académique à la jeunesse, à l’engagement et au sport, qui a remplacé la DRJSCS.

(3) RSA : revenu de solidarité active.

(4) Accordés par la Drajes, la Dreets (direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités), l’Agence régionale de santé, le Conseil régional et l’ANS.

 

Conférence au Creps de Bourges. Après plusieurs manifestations sportives et festives pour fêter les dix ans du Dips, un rassemblement régional sur l’inclusion par le Sport sera organisé le 28 novembre au Creps de Bourges par le Conseil régional, la Drajes, la Dreets, le Creps et l’Ufolep Centre-Val-de-Loire. « Cela met en valeur la nouvelle dimension prise depuis trois ans par le Dispositif d’inclusion par le sport après l’avoir requestionné », souligne Alexandre Missios.



L’action « Le sport au cœur des villages » se poursuit

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L’évènement copiloté par l’Ufolep et le ministère des Sports a battu son plein en juillet. Cinq exemples de la diversité des organisations.

 

Thorigny (Vendée), 6 juillet. La commune, le comité Ufolep, l'association Espoir Sportif Thorignais et les associations sportives locales, les écoles primaires et l'accueil de loisirs local ont réuni leurs moyens pour proposer une journée multisport familiale pour fêter le début des vacances scolaires sur le stade en herbe et le « city ». Au programme : escrime, biathlon, football, pétanque, sarbacane, kinball, tennis de table, marche nordique. Avec moments conviviaux et exposition des productions graphiques des enfants du centre de loisirs et écoles.

 

Le Marigot (Martinique), 12 juillet. Coorganisée par le comité Ufolep et la ville du Marigot (3300 habitants), la manifestation proposait de 10 à 16 h des activités multisports principalement tournées vers les enfants et les adolescents : panna-foot, molkky, jeu de l'échelle, flag-rugby touche, speedball et tir à l'arc.

 

Grisy-Suisnes (Seine-et-Marne), 15 juillet. La place de la mairie a accueilli toute la journée des ateliers « gestes qui sauvent », pétanque et molkky, tir laser et foot-pana, ainsi qu’un parcours motricité pour les tout-petits.

 

La Redorte (Aude), 16 juillet. Une centaine d’enfants venus notamment des centres de loisir de Carcassonne Agglo ont participé à la journée ludique proposée par le comité Ufolep dans le cadre de sa caravane estivale des sports, avec l’appui de l’amicale laïque, qui compte 300 adhérents, et de la junior association La Maison du jardinier.

 

Ecquedecques (Pas-de-Calais), 19 juillet. Les sports innovants (homeball, tchoukball, soft archery, cam jam, etc.), intervention ludique de partenaires locaux sur la sensibilisation aux écrans étaient au programme de cette étape qui a réuni le comité Ufolep, les services de la commune, le syndicat intercommunal du Béthunois et plusieurs centres d’accueil de jour pour personnes handicapées.



Activités tout public au Club France

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Les 3-4 et 10-11 août, à l’instar des autres fédérations sportives, l’Ufolep a animé de 10h à 19h un espace de pratique au parc de la Villette, près de la Grande Halle où les médaillés français étaient célébrés jusque tard dans la nuit : des activités faciles d’accès et représentatives de l’identité de la fédération, proposées gratuitement aux jeunes et aux familles ayant auparavant acquitté les 5 € de l’entrée générale.

Le premier week-end, trois activités coexistaient sur les 12 m2 de pelouse dévolus à l’Ufolep : un parcours motricité pour tout-petits, du panna-foot plébiscité par les adolescents et des jeux d’adresse (cornhall et palet breton) où toutes les générations pouvaient se mesurer. « Plus de 300 titres de participation ont été délivrés chaque jour dans une très bonne ambiance, précise Marion Mauduit, responsable des partenariats sportifs à l’Ufolep. Avec en prime une visite de la mascotte des Jeux en personne ! »

Pour le week-end de clôture, c’est le concept UfoBaby de motricité libre pour les 0-3 ans qui était mis en valeur, pour une fréquentation similaire. « Nous avons accueilli 300 duos parent-enfant chaque jour. Des familles parisiennes qui restaient 15 à 20 minutes, voire parfois une heure si l’affluence le permettait, dans une ambiance détendue, à l’ombre, explique Pierre Mercier Landry, chargé de mission multisport. Ce qui était sympa aussi, tant pour les gens venus profiter des activités que pour nous autres animateurs, c’est d’avoir vu passer sur le site les volleyeurs, les basketteurs ou les handballeuses des équipes de France ! »



Cet été, l’Ufolep a animé la fan zone du château de Vincennes

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Du 31 juillet au 9 août, l’Ufolep a déployé sa palette d’activités dans l’enceinte du château de Vincennes (Val-de-Marne) lors d’un Festival européen du sport adossé à Paris 2024.

 

Célébrer et pratiquer, avec d’un côté des écrans géants permettant de vibrer aux épreuves retransmises en direct, et de l’autre un large panel d’activités sportives : c’est ce qu’a proposé durant les Jeux olympiques le site animé par l’UCPA dans l’enceinte du château de Vincennes1. Dans le cadre de cette fan zone, du 31 juillet au 9 août l’Insep (Institut national du sport, de l’expertise et de la performance) a animé avec dix partenaires européens2 et l’Ufolep un Festival du sport. Le site était accessible de midi (9 heures le week-end) à 23 heures, les activités Ufolep-Insep s’interrompant pour leur part à 18 heures.

 

Équipe mixte. L’équipe Ufolep mobilisée pour l’occasion associait des membres de la direction nationale et des animateurs et animatrices professionnels et bénévoles des comités franciliens, venus avec leur propre matériel. Ceci avec la contrainte d’avoir à monter et démonter chaque jour les structures gonflables, pour une affluence moyenne de 300 personnes, entre touristes français et étrangers et groupes d’enfants des centres de loisirs.

 

Activités. La palette des sports proposés par l’Ufolep et ses partenaires était large : badminton, basket-ball, basket-fauteuil, boccia, chase-tag, cécifoot, danses urbaines, dodgeball, escrime, football et pana, goal-ball, gymnastique, handball, hockey, mölkky, para-badminton, para-escrime, pickle ball, rugby, rugby-fauteuil, saut à la perche, savate, sports d'opposition, street work out, tennis, tambourin, volley-ball, volley assis... Plus des jeux traditionnels, des démonstrations de riders et des animations breakdance et sport santé. Un vrai programme olympique bis !

 

Espaces. Les activités s’enchaînaient sur quatre espaces distincts : jeux et sports traditionnels d’Europe (comme du football gaélique) ; associations (avec Play International, Sport dans la ville, la Fondation Alice Milliat, la Pride House, etc.) ; multisport et activités innovantes ; et enfin des jeux en accès libre, pour lesquels il fallait toutefois, comme pour les autres espaces, préalablement s’inscrire avant de pratiquer par exemple du baby-foot géant à 8 contre 8. Ces deux derniers espaces étaient animés par l’Ufolep, avec le souci de permettre une pratique intergénérationnelle enfants-parents.

 

Centres de loisirs. Après les centres de loisirs de Saint-Mandé, Bondy et Charenton les jours précédents, le vendredi 2 août après-midi c’était au tour de celui de Joinville-le-Pont de plonger dans cette ambiance olympique 48 enfants. Répartis en groupes, ils ont pratiqué successivement trois activités parmi le laser run, la danse, le foot-panna et le tir à l’arc.

 

Voisins et touristes. Le lendemain samedi, le public réunissait cette fois des Vincennois et des voisins des communes proches et des touristes étrangers et français. Un melting-pot franco-européen bien dans l’esprit de la grande kermesse que furent l’espace de deux semaines les Jeux olympiques de Paris !

 

Kid Bike. Un parcours kid bike était proposé aux plus jeunes. Ce matin-là, après avoir choisi sa monture parmi un large éventail de vélos et draisiennes, casque sur la tête le petit Siméon est le premier à s’élancer, fort des conseils prodigués par les animateurs Ufolep. Mis en confiance, il effectue ensuite le parcours en autonomie et en respectant parfaitement code de la route, tandis que maman immortalise ce moment en le filmant avec son smartphone.

 

Au pied du donjon. La fan zone était implantée dans l’enceinte du château de Vincennes, forteresse médiévale qui abrite le service historique de la Défense. C’est le plus grand château royal subsistant en France, avec son donjon haut de 52 mètres et sa splendide Sainte-Chapelle achevée au XVIe siècle. Sans même visiter l’un ou l’autre, évoluer à l’ombre de ces témoins du passé conférait un relief supplémentaire aux ateliers sportifs.

 

Rosemary Paul-Chopin

 

(1) En collaboration avec la Ville de Vincennes, le ministère des Armées et le Centre des monuments nationaux (le site est à la fois militaire et patrimonial), avec le soutien de la Métropole du Grand Paris et de la région Île-de-France.

 

(2) Centre olympique de Berlin, Institut du sport d’Irlande, Centre d’Alt Rendiment Barcelone, Centre de haute performance de Kuortane (Finlande), Centre de développement de la Confédération sportive suédoise, Centre d’Alto Rendimiento do Jamor (Portugal), Institut de haute performance sportive du Luxembourg, Académie sportive nationale Vassil Levski (Bulgarie) et Centre olympique de Voralberg (Autriche).



Nouvel élu national : Bernard Pouget

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« J’ai toujours vécu le sport comme vecteur d’intégration, notamment dans les vestiaires de football de la banlieue parisienne », explique Bernard Pouget, 62 ans, qui a grandi à Champigny (94) avant de s’établir à Athis-Mons (91), puis de s’exiler sur les terres bretonnes de son épouse pour élever cinq enfants à l’air marin. Le titi parisien rejoint alors le Stade Lamballais, club apôtre du beau jeu et de l’autogestion des joueurs1, où il pratique et s’investit comme dirigeant.

Responsable régional du Crédit social des fonctionnaires – organisme qui joue notamment le rôle de courtier pour faciliter leurs transactions immobilières –, il croise la Ligue de l’enseignement des Côtes-d’Armor, dont il intègre le conseil d’administration en 2009. Cinq ans plus tard, son expérience associative et ses compétences financières en font l’homme de la situation pour redresser les comptes d’un comité Ufolep très endetté.

Sous sa présidence, ce redressement financier s’accompagne du développement du secteur sport société (UfoStreet, Maison Sport Santé à Dinan, interventions en milieu carcéral, etc.), parallèlement à une pratique sportive associative traditionnelle dominée par la gymnastique bien-être. « Le comité, dont l’image avait été écornée, a aujourd’hui retrouvé la confiance des acteurs publics et des partenaires, et peut s’appuyer sur une équipe de salariés qui représente 7 ETP (équivalent temps plein) », précise-t-il.

Le vice-président de l’Ufolep Bretagne a intégré le groupe de travail « région » et suivra plus précisément celle des Pays-de-la-Loire. Et aussi la commission nationale football, où il compte présenter les expérimentations menées en Côtes-d’Armor sur le foot féminin et le foot en marchant. Ph.B.



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