Portrait France Volontaires : Romaric Teguina (Tchad)

Issu du Tchad, Romaric Teguina témoigne de ses missions en lien avec le comité Ufolep 83.

1. Quel âge as-tu, où habites-tu ? Et comment es-tu devenu volontaire en France pour les Jeux olympiques ?

Je m’appelle Romaric Teguina, j’ai 19 ans et je suis Tchadien. Nous étions nombreux à nous proposer pour faire un service civique et du bénévolat pendant les Jeux olympiques. France Volontaires a dû faire une sélection, pour connaître le représentant du pays. Il fallait donc une personne de confiance et je pense avoir rempli les critères.

 

2. Était-ce en lien avec ta pratique sportive ou un engagement associatif ?

Il y a un lien fort avec ma pratique sportive. Je suis un joueur de la sélection nationale junior en basket. Dans le monde associatif, j’ai découvert le multisports. J’ai donc appris à connaître d’autres sports comme le Handball, le Volley ou encore les sports de combat.

 

3. Quelle était ta mission sur les Jeux olympiques et paralympiques ? Comment s’est-elle déroulée ? Comment as-tu vécu ces moments ?

Lors des Jeux paralympiques, ma mission était d’accueillir et d’assister les membres du comité national paralympique. On devait les aider pour les amener sur les différents sites lors des épreuves. Les tâches étaient plutôt faciles car nous étions nombreux. Parfois, nous étions deux pour porter un sac à dos. Tout le monde était très soudé, ce qui a rendu les missions plus agréables. Le centre des volontaires était incroyable aussi. Tout le monde venait d’un pays différent. On faisait donc connaissance autour d’un match de basket ou de ping-pong. J’ai appris à découvrir de nouvelles personnes. J’ai même récupéré le numéro de téléphone de certains. Mes meilleurs moments resteront ceux avec les Brésiliens. Ils se baladaient toujours avec de la musique et nous dansions tous ensemble. C’est quelque chose que je n’oublierai jamais.

 

4. Tu as aussi découvert la France et notre fédération sportive : quelles impressions et quels souvenirs en garderas-tu ? Qu’est-ce qui t’as le plus marqué ?

C’était ma première fois en France, j’en ai profité pour visiter plusieurs villes. J’avais bien évidemment visité Paris, mais pas seulement. Je suis également passé par Bordeaux et Marseille pour visiter. La France est un pays sympathique, les gens sont adorables et très ouverts. A l’Ufolep, tout le monde est gentil. C’est impossible de rester un seul instant sans sourire lorsque l’on est dans la structure. J’ai eu la chance de découvrir plein de sports grâce à l’Ufolep. Je ne connaissais pas du tout le beach-volley, mais maintenant, j’ai envie de transmettre tout cet apprentissage lors de mon retour au Tchad. Nous avons fait plusieurs activités, mais la plus marquante est sans aucun doute le dispositif « La Mer autrement ». En aidant toutes ces personnes en situation de handicap, je me sentais utile pour la nation. Au début, ces personnes pensaient qu’il était imossible de nager et qu’ils n’y arriveraient pas. Finalement, on utilisait tous les outils dont nous disposions pour les faire nager et leur prouver que rien n’était impossible. C’est un immense bonheur de pouvoir les aider dans leurs démarches et les voir épanouis.