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Ufolep-FFGym, quels arbitrages parmi les clubs ?

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Sans négliger la part du coût de la licence et des engagements, le « programme » apparait comme le principal critère pouvant inciter un club à passer d’une fédération à l’autre. Deux témoignages occitans.

 

Vu de l’Hérault. « L’une des raisons qui peuvent éloigner un club de la FFG est le prix de licence, nettement plus élevé, et les engagements payants pour les compétitions, observeGaël Caron, entraîneur et responsable technique du club Ufolep-FFGym de Castelnau-le-Lez. L’accès aux tribunes est également payant alors qu’en Ufolep il est gratuit, ce qui favorise la présence plus assidue des parents et des amis. Les clubs s’y retrouvent d’ailleurs avec les consommations à la buvette ! En FFGym, cela peut aller de de 5 à 16 € la place. Forcément il y a moins de monde, et moins d’ambiance. Comme en Ufolep l’enjeu est moindre et que la compétition se fait essentiellement par équipe, l’atmosphère est également plus détendue entre gymnastes : on aide, on encourage... Enfin, à l’Ufolep la plupart des gymnastes s’entraînent entre 4 et 6 h par semaine. Or la FFGym a un peu négligé ce public et davantage composé son nouveau programme pour ceux qui passent 20 à 25 heures en salle. Du coup, dans l’Hérault, 5 clubs FFGym ont récemment rejoint l’Ufolep, portant le nombre d’associations affiliées de 6 à 11, et cette tendance s’est retrouvée dans toute la région Occitanie. »

 

Vu du Gard. « La Rose Bleue de Bagnols-sur-Cèze (Gard) est un vieux club FFGym qui s’est ouvert à l’Ufolep à la suite des nouveaux programmes appliqués après Rio 2016, explique sa responsable Perrine Goemaere. J’ai proposé de nous affilier à l’Ufolep, que j’avais connue dans mes clubs précédents1, car ce qui y est proposé correspond davantage à notre esprit et à nos gymnastes. En FFGym, il existe un grand écart entre niveaux : c’est soit trop difficile, soit trop facile. À l’Ufolep, la graduation est plus progressive et les jeunes s’y retrouvent plus car ils "matchent" à leur niveau2. Nous ne sommes pas un club avec horaires aménagés pour celles qui visent le haut niveau, et avec qui nos gymnastes ne pourraient rivaliser sur le plan technique ou physique. Leur but est d’abord de se faire plaisir. »

(1) Cruas et Privas (Ardèche), puis Pierrelatte (Drôme). (2) « Nous nous efforçons de contrôler les engagements afin que les gymnastes évoluent à un niveau qui leur convient et qui soit plus homogène », insiste Sébastien Desmots.


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