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Françoise, de Toutes Sportives au comité des Côtes-d’Armor

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Après avoir repris pied avec une activité physique encadrée par l’Ufolep pour le CIDFF, Françoise Le Texier a rejoint l’équipe d’élus des Côtes-d’Armor.

 

« Quand je me suis rapprochée du Centre d’information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF) de Saint-Brieuc, j’ai appris qu’il était possible d’être suivie par une psychologue. Dès le deuxième rendez-vous, elle m’a parlé d’activité sportive, quelque chose qui était en train de se monter. Je lui ai fait part de mon intérêt et, dès la première séance, j’ai beaucoup apprécié la façon d’animer et le côté très professionnel des éducateurs sportifs. Je suis devenue assidue à ce créneau de deux heures du jeudi où nous étions une dizaine de femmes à nous retrouver. Les intervenants pouvaient varier et Gwenaël, le délégué départemental, ou Manon, son adjointe, faisaient le lien. »

Sports co. « Ce n’était pas du fitness mais des sports collectifs, avec un côté découverte. Cela faisait un moment que je n’avais plus d’activité sportive. Il y avait quelques années, j’ai suivi un cours de fitness pendant deux ans, avant d’arrêter quand c’est devenu du Pilates, que je n’aime pas. En remontant plus loin, dans les années 2000 j’ai aussi fait dix ans d’aquagym avec l’ASBD, l’Association briochine sport et détente. D’ailleurs, pour l’anecdote, j’ai retrouvé ma professeure, aujourd’hui en retraite, à l’AG départementale Ufolep. Car l’association est affiliée à la fédération, ce que j’ignorais à l’époque ! »

Emploi. « Le retour à l’emploi n’est pas d’actualité pour moi en raison de ma situation un peu particulière. Attachée à la fonction publique, j’ai été déclarée inapte à mon poste, malgré mes démarches pour une reconnaissance de maladie professionnelle. Il me faudrait donc démissionner ou rebondir sur un autre métier : en fin de carrière, cela demanderait énormément d’énergie. J’étais devenue ingénieur, en charge des bâtiments d’une commune limitrophe de Saint-Brieuc, après avoir suivi des formations et appris de mes diverses fonctions, moi qui avais débuté derrière une planche à dessin. »

Engagement. « La pratique sportive avec l’Ufolep m’a donné les moyens de me sortir de toutes les choses négatives que je traversais. J’ai retrouvé goût à la vie. Mais après je n’ai pas repris d’activité : au-delà de l’aspect financier, je n’étais pas non plus sûre de retrouver le même accompagnement. Alors je fais de la marche à pied. En revanche, comme j’avais sympathisé avec les éducateurs sportifs et Gwenaël et Manon [respectivement directeur départemental et agent de développement], ceux-ci m’ont proposé d’intégrer le comité directeur départemental1. J’ai dit oui : je veux bien donner un coup de main. J’ai ainsi participé comme bénévole à des actions à Saint Brieuc ou Loudéac, et tout récemment à l’étape du Playa Tour de Perros-Guirec. »

Comité. « Lors des réunions du comité directeur, pour l’instant j’écoute et je vais dans le sens de la majorité pour ce qui touche à la stratégie de développement. J’apprends comment fonctionne l’association. Je pourrais à l’occasion apporter mes connaissances dans la conformité d’une salle de sport : structure, sécurité, évacuation... Et surtout évoquer les biens faits du sport dans la remise en forme physique et psychique. Cela m’a apporté une nouvelle habitude de vie, et des contacts humains qui se prolongent aujourd’hui d’une autre façon. » Ph.B.

 

(1) Une autre bénéficiaire, Marie-Hélène Bellan, a elle aussi intégré le comité Ufolep des Côtes-d’Armor.

 

Objectif insertion sociale et professionnelle

 

Le projet mené avec le Centre d’information des droits des femmes et des familles de Saint-Brieuc a débuté en novembre 2020, dans le cadre du dispositif Toutes Sportives et du partenariat national avec la FNCIDFF. Ce créneau de deux heures d’activités physiques et sportives est proposé par l’Ufolep en gymnase ou en extérieur selon la saison, en alternance avec un atelier d’insertion professionnelle animé par le CIDFF. S’y ajoutent ponctuellement des formations aux premiers secours et des rencontres avec des employeurs potentiels où les participantes animent elles-mêmes des ateliers sportifs, avant un temps d’échange où structures et entreprises présentent leur activité et les postes à pourvoir.

L’accompagnement est conçu sur un an, avec toutefois un turn-over important entre les stages ou contrats à durée déterminée décrochés par les participantes. Sur les deux premières années, le projet a touché 25 femmes et a été étendu l’an passé à la ville de Loudéac, en Centre-Bretagne, où pas moins de 6 des 8 participantes ont trouvé un emploi, au moins temporairement : aide à domicile, assistante territoriale des écoles maternelles (Atsem) ou aide-soignante en milieu hospitalier (ASH). Les profils des bénéficiaires sont assez variés : nous avons même eu au printemps une titulaire d’un master en anthropologie qui s’est ensuite engagée dans une démarche d’auto-entreprenariat !

 

Manon Hidrio, agent de développement à l’Ufolep 22


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