X
Accueil  /  Actualités  /  Vive le volley féminin en Loire-Atlantique !

Vive le volley féminin en Loire-Atlantique !

A_site_Ufolep_volley_Ufolep_44.jpg

Par des tournois ouverts aux non-licenciées, le comité départemental Ufolep veut faciliter l’entrée dans l’activité et relancer son championnat féminin.

À côté d’une pratique mixte solidement établie, un championnat féminin est apparu il y a deux ans en Loire-Atlantique. Mais il peine à décoller et, au seuil de la nouvelle saison, seules quatre équipes restaient en lice. « Nous avons préféré le suspendre et proposer quatre tournois ouverts aux non-licenciées, sur un modèle expérimenté l’an passé. C’est gratuit et on peut s’inscrire à titre individuel ou par équipe. L’idée est de recruter, afin de proposer à nouveau la saison prochaine tout un calendrier de rencontres », explique Constance Borgeot, élue départementale et adhérente de l’amicale laïque des Marsauderies.

Quatre tournois annuels

Début octobre, 36 joueuses se sont ainsi retrouvées en soirée dans un gymnase nantais, sur le créneau d’entraînement de l’association. Parmi elles, un quart n’étaient pas licenciées à l’Ufolep. Elles devraient être plus nombreuses encore en janvier, mars et mai 2019 (1).

Mais pourquoi dépenser tant d’énergie pour enraciner une pratique féminine alors qu’il existe déjà un championnat mixte florissant ? « Tout simplement parce que ce n’est pas la même chose, explique Constance Borgeot. Le volley féminin permet d’entrer dans l’activité sans être très aguerrie. Car le volley est un sport très technique : il faut d’abord maîtriser les gestes, le placement, avant d’y prendre plaisir. Et puis, les hommes frappent fort. Entre filles, les débutantes se sentent plus à leur aise. Rien ne les empêche ensuite d’aller vers la pratique mixte, très enrichissante elle aussi. Il ne s’agit pas d’opposer l’une à l’autre, mais de supprimer les freins. »

De fait, si le championnat mixte est d’esprit loisir, on y joue quand même pour gagner, et les postes d’attaquants sont généralement occupés par des hommes. Mixité ne signifie pas non plus parité : selon les associations, la proportion de femmes est d’un quart ou, au mieux, d’un tiers.

Une hauteur qui change tout

Chez les filles, le filet est également moins haut : 2,24 m contre 2,40 m, ce qui change tout. « Quand on mesure 1,65 m, comme moi, on passe les avant-bras quand on monte au contre. On ne fait pas de la figuration, on est dans le jeu, insiste Constance Borgeot. Et puis, comment dire : le volley est un sport où l’on s’amuse beaucoup, surtout chez les féminines. »

Lors de ce tournoi, les participantes ont été unanimes : elles ont adoré l’ambiance, du premier engagement au pot citoyen à la fin. Aussi, même si comme chacun l’espère le championnat féminin reprendra ses droits l’an prochain, les tournois open resteront de toute façon au programme.

(1) Le 29 janvier à Rouans, le 20 mars Clisson et le 17 mai à Basse-Goulaine.


enveloppe Partager sur : partager sur Twitter partager sur Viadeo partager sur Facebook partager sur LinkedIn partager sur Scoopeo partager sur Digg partager sur Google partager sur Yahoo!

Afficher toute la rubrique