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Féminisation de l’Ufolep (3) : « Je ne cherche pas à imposer un point de vue personnel »

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Élue au comité directeur depuis 2016, Catherine Berrit-Sauvage y est référente arts martiaux. Son témoignage sur la féminisation de la fédération.

« Je suis venue à l’Ufolep par le tai chi, que j’enseigne depuis 15 ans à Barbezieux : élue départementale de la Charente, j’ai intégré la commission nationale chargée de l’activité, puis le comité directeur national.

Si la pratique du tai chi, comme celle du qi qong ou du pilates, rencontre autant de succès auprès des femmes, c’est peut-être parce qu’elles en éprouvent davantage le besoin, au regard de leur "charge mentale" et de leurs doubles journées. Et c’est plus facile à caser dans un emploi du temps que d’autres activités. J’observe aussi qu’au tai chi, les hommes viennent d’abord pratiquer un art martial, quand les femmes recherchent du bien-être.

Je suis la seule femme régulièrement présente au comité de Charente, parmi une dizaine de membres. Et si ma déléguée départementale ne me l’avait pas demandé, je n’aurais pas eu l’idée de me porter candidate au niveau national. Clairement, on est venu me chercher parce que j’étais une femme. Je n’étais pas en quête d’une position de pouvoir, et il m’a fallu assimiler le fonctionnement du comité directeur avant de vraiment m’investir. J’y suis allée progressivement, comme on entre dans l’eau. Et s’il faut évidemment faire des choix, prendre des responsabilités, je ne cherche pas à imposer un point de vue personnel, mais à répondre à l’intérêt général. »


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