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Emploi : des jeunes formés avec l’Ufolep échangent avec la ministre des Sports

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Roxana Maracineanu a rencontré, vendredi 21 décembre, une douzaine de jeunes engagés dans une formation aux métiers du sport grâce au dispositif Sésame, que l’Ufolep relaie à travers son « parcours coordonné ».

« Racontez-moi votre parcours, dites-moi pourquoi vous vous êtes formés aux métiers du sport et en quoi le dispositif Sésame a rendu cela possible. Je veux appréhender la réalité qui se cache derrière les dossiers qui atterrissent sur mon bureau, comprendre à quoi sert une politique publique. »

C’est en ces termes que Roxana Maracineanu s’est adressée aux douze jeunes qu’elle avait souhaité réunir autour d’elle dans un salon du ministère des Sports. Douze jeunes dont la moitié sont accompagnés sur le terrain par l’Ufolep.

Ce n’est pas tout à fait un hasard. Sésame, acronyme de Sésame vers l’Emploi pour le Sport et l’Animation dans les Métiers de l’Encadrement, s’adresse aux jeunes de 18 à 25 ans résidant dans un quartier politique de la ville (QPV). Or c’est aussi le public du « parcours coordonné » développé par l’Ufolep (1) : un parcours qui permet par exemple de préparer à la fois un brevet d’animateur (Bafa) et un ou plusieurs certificats de qualification professionnelle (CQP) : loisirs sportifs (ALS), jeux sportifs et jeux d’opposition (JSJO), activités gymniques, d’entretien et d’expression (AGEE) ou de randonnée de proximité et d’orientation (ARPO)… « Parmi les fédérations sportives, l’Ufolep est la plus impliquée » confirme Katia Torres, chargée de mission emploi et économie sociale et solidaire au ministère des Sports, et référente nationale Sésame.

La ministre a écouté Naceiba, 19 ans, pratiquante de boxe française à Vénissieux (69), lui exposer son projet de monter une salle de fitness. À l’origine, c’est la mission locale qui lui a parlé de la possibilité de faire financer sa formation.

Idem pour son voisin Ali, 20 ans, qui voulait se réorienter après un CAP d’électrotechnicien. Ali a préparé son CQP parallèlement à une mission de service civique à l’amicale laïque de Bron, où il anime de la gymnastique artistique auprès des enfants en attendant de se spécialiser dans le street workout, discipline d’avenir située à mi-chemin entre gymnastique et musculation. Lui aussi ambitionne de monter sa propre structure, avec David, l’un de ses camarades de formation.

Et les autres ? Maxime, en stage auprès du comité Ufolep de la Creuse, se verrait bien « préparateur physique dans un club » ; et Bakary, animateur en centre de loisir à La Verrière (78), « coach sportif ». Youssouf, de Trappes (78), a pris ses marques comme éducateur à l’école multisports du Vésinet. Quant à Mimouna, 21 ans, de Trappes également, elle vient de fonder son association de danse, parallèlement à son CDI d’éducatrice sportive municipale à plein temps. « Et tout ça à 21 ans ! Cela tend à prouver que Sésame favorise une insertion professionnelle rapide », a relevé la ministre.

Si elle souhaitait toucher du doigt la réalité du terrain, Roxana Maracineanu est probablement sortie confortée quant à l’intérêt de poursuivre l’engagement du ministère dans le financement d’un dispositif qui, depuis sa création en 2015, a permis d’accompagner 5 000 jeunes vers l’emploi.

(1) Le parcours coordonné de l’Ufolep a concerné 260 jeunes en 2015, 300 en 2016 et 360 en 2017. Il est aujourd’hui développé par un nombre croissant de comités régionaux et départementaux.


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